Acrobates sur un cheval de cirque
Raoul Dufy, 1934
Huile sur toile, 660 x 810 mm
Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, http://www.centrepompidou.fr, n° d’inventaire AM4121P, via Images d’art
© ADAGP / Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Jean-François Tomasian
Juste esquissé mais néanmoins familier aux habitués de la piste, le duo équestre figuré ci-dessus est une interprétation de celui des Chiarini ou du pas-de-deux à cheval des Pissiuti, tous deux au programme du cirque Medrano en cette année 1934.
Inspiré par un cirque dont il recherche l’énergie, l’ambiance de fête et le vertige, Raoul Dufy joue de sa palette pour traduire ses sensations devant les prouesses et les lignes des corps de cirque et les vibrations du public. En 1926, il découvre les possibilités de dissocier le dessin et les couleurs et commence à tracer ses décors et ses personnages d’un simple trait sur des plages de couleurs dont les teintes accentuent le relief et la vie. Sa colossale fresque intitulée La Fée Electricité est composée sur ce principe, dans la foulée de cette scène de cirque.
Invité par le peintre Jules Joëts à participer à une exposition sur les Peintres du Cirque en mai 1927 au Cirque d’Hiver, Raoul Dufy présente une aquarelle : Les Acrobates japonais. Son œuvre côtoie alors celles d’un certain nombre de dessinateurs et de peintres contemporains, tels Marc Chagall, Dora Bianka, Auguste Brouet, Serge Férat, Arthur Fillon, Edmond Heuzé, Jules Joëts, Séi Koyanagui, Bernard Naudin, Marthe et Juliette Vesque et d’autres. Georges Rouault, quant à lui, en présente une trentaine accompagnée de deux grands poèmes en hommage au cirque.
Inspiré par un cirque dont il recherche l’énergie, l’ambiance de fête et le vertige, Raoul Dufy joue de sa palette pour traduire ses sensations devant les prouesses et les lignes des corps de cirque et les vibrations du public. En 1926, il découvre les possibilités de dissocier le dessin et les couleurs et commence à tracer ses décors et ses personnages d’un simple trait sur des plages de couleurs dont les teintes accentuent le relief et la vie. Sa colossale fresque intitulée La Fée Electricité est composée sur ce principe, dans la foulée de cette scène de cirque.
Invité par le peintre Jules Joëts à participer à une exposition sur les Peintres du Cirque en mai 1927 au Cirque d’Hiver, Raoul Dufy présente une aquarelle : Les Acrobates japonais. Son œuvre côtoie alors celles d’un certain nombre de dessinateurs et de peintres contemporains, tels Marc Chagall, Dora Bianka, Auguste Brouet, Serge Férat, Arthur Fillon, Edmond Heuzé, Jules Joëts, Séi Koyanagui, Bernard Naudin, Marthe et Juliette Vesque et d’autres. Georges Rouault, quant à lui, en présente une trentaine accompagnée de deux grands poèmes en hommage au cirque.
BnF, Éditions multimédias, 2021