Jacob Bates (ou Beates), piqueur anglois, faisant ses exercices publiquement
Norib, 1766
Publiée dans le Journal économique, 18 septembre 1767
Gravure à l’eau-forte d’après un dessin de George Paul Nusbiegel, 37,5 x 48 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, RÉSERVE FOL-QB-201 (106)
© Bibliothèque nationale de France
Représenté par George Paul Nusbiegel (1713-1796) en 1766 dans plusieurs exercices de voltige à cheval, l’écuyer anglais Jacob Bates marque ses contemporains par sa hardiesse, son sens de l’équilibre et sa connaissance des chevaux. Il s’entraîne avec d’autres dresseurs et voltigeurs, dans une émulation créative qui a sans doute inspiré le jeune Philip Astley. Ils ont pour nom Johnson, Coningham, Faulkes et le « Vieux » Sampson qui se produit à l’auberge des Three Hats ou comme Thomas Price, au Dobney’s Bowling Green, également à Islington. Établi en Allemagne, Bates – ou Beates – sillonne l’Europe où il évolue dans des lices qu’il trace dans de grands terrains loués à la porte des villes ou dans des jardins de loisirs comme des Tivoli ou des Vauxhall. Des affichettes l’annoncent en Russie de 1763 à 1765, à Nuremberg en 1766, à Paris de mai à septembre 1767 dans le manège du Sieur Razade, à Philadelphie en 1772 et à New York en 1773 où son succès l’oblige à dresser une structure de bois et où l’un de ses écuyers présente la fameuse Course du Tailleur à Brentford, et de nouveau à Paris dans son manège près du Colisée ou au Cirque Royal en 1778… De retour à Paris fin 1777, il présente ses « grands exercices de chevaux » du 10 mai au 27 septembre 1778 dans un terrain près du Colisée, aux Champs-Élysées, et plusieurs fois dans le Cirque Royal du boulevard du Luxembourg. Outre ses compatriotes Hyam et Astley qui s’affichent à Paris à partir de 1774, Bates est confronté à un voltigeur français qui tourne dans les grandes villes du pays et occupe un temps un terrain derrière le Théâtre de Nicolet à Paris, en 1779 : Le Sieur Balp.
Réalisée par Johann Elias Ridinger l’effigie de Jacob Bates figure dans le catalogue de portraits de personnalités anglaises rassemblés par Henry Bromley en 1793. Elle est accompagnée d’une description louangeuse de l’écuyer, que cite à son tour James Caulfield en 1813.
Sources :
- Entrée Bates, Jacob, dans James Caulfield, Portraits, Mémoirs Characters of Remarkable persons, from the Reign of Edward III to the Revolution from James Caulfield (1764-1826), édition de 1813, vol. 3, p. 31-32.
- « Jacob Bates, a Horse-Rider », dans Henry Bromley, A Catalogue of Engraved British Portraits, from Egbert the Great to the present time…, Londres, T. Payne, 1793.
- Avis de présentation du spectacle équestre de Jacob Bates au manège Razade 1767.
- Le Journal de Paris du 25 avril 1778 (Bates), 19 juillet 1778 (Bates) et 13 mai 1779 (Balp).
- L’Avant-Coureur n°28 du 13 juillet 1767, p. 445.
- Douglas S Harvey, The Theatre of Empire: Frontier Performances in America, 1750–1860, Londres et New York, Routledge, 2016, p. 102.
Réalisée par Johann Elias Ridinger l’effigie de Jacob Bates figure dans le catalogue de portraits de personnalités anglaises rassemblés par Henry Bromley en 1793. Elle est accompagnée d’une description louangeuse de l’écuyer, que cite à son tour James Caulfield en 1813.
Sources :
- Entrée Bates, Jacob, dans James Caulfield, Portraits, Mémoirs Characters of Remarkable persons, from the Reign of Edward III to the Revolution from James Caulfield (1764-1826), édition de 1813, vol. 3, p. 31-32.
- « Jacob Bates, a Horse-Rider », dans Henry Bromley, A Catalogue of Engraved British Portraits, from Egbert the Great to the present time…, Londres, T. Payne, 1793.
- Avis de présentation du spectacle équestre de Jacob Bates au manège Razade 1767.
- Le Journal de Paris du 25 avril 1778 (Bates), 19 juillet 1778 (Bates) et 13 mai 1779 (Balp).
- L’Avant-Coureur n°28 du 13 juillet 1767, p. 445.
- Douglas S Harvey, The Theatre of Empire: Frontier Performances in America, 1750–1860, Londres et New York, Routledge, 2016, p. 102.
BnF, Éditions multimédias, 2021