Intérieur du cirque belge De Jonghe
Affiche avant la lettre d’après un dessin de Candido Aragones de Faria (1849-1911), illustrateur et imprimeur (Paris), 1907
Impression photomécanique en couleur, 130 x 199 cm
BnF, département des Arts du spectacle, AFF-810
© Bibliothèque nationale de France
Utilisée pour sa publicité par le cirque De Jonghe, d’origine flamande, cette estampe pré-dessinée et surimprimée illustre un florilège d’attractions présentées sur une piste à la Belle Époque.
Alphonse De Jonghe (1860-1934), artiste d’agilité et équilibriste itinérant dans sa jeunesse, crée en 1902 un établissement qui éclipse aussitôt les autres cirques belges. Avant l’adoption du chapiteau, à la veille de la Seconde Guerre mondiale pour certains, les cirques belges tournent d’une foire à une autre, avec des semi-constructions de 20 mètres de diamètre tout au plus, constituées d’un entourage en bois et d’un toit en papier goudronné tendu sur une charpente. Leur piste, de 13 mètres dans les cirques stables de l’époque, fait moins de 10 mètres de diamètre. Le cirque De Jonghe innove en érigeant une semi-construction aux dimensions plus vastes. C’est au décès du fondateur que son fils Joseph De Jonghe commande un chapiteau de toile monté à l’allemande, avec quatre mâts en carré, pour faire les « villes mortes », gardant le cirque de bois pour les villes recevant de grandes foires. Le cirque pousse l’itinérance plus loin, lorsque les cinq enfants de Joseph organisent une première tournée au Congo, alors sous souveraineté belge, en 1952. Puis César et Victor conduisent sur les pistes africaines les convois bleu ciel du cirque, de nouveau en 1953, et Victor seul en 1955.
Alphonse De Jonghe (1860-1934), artiste d’agilité et équilibriste itinérant dans sa jeunesse, crée en 1902 un établissement qui éclipse aussitôt les autres cirques belges. Avant l’adoption du chapiteau, à la veille de la Seconde Guerre mondiale pour certains, les cirques belges tournent d’une foire à une autre, avec des semi-constructions de 20 mètres de diamètre tout au plus, constituées d’un entourage en bois et d’un toit en papier goudronné tendu sur une charpente. Leur piste, de 13 mètres dans les cirques stables de l’époque, fait moins de 10 mètres de diamètre. Le cirque De Jonghe innove en érigeant une semi-construction aux dimensions plus vastes. C’est au décès du fondateur que son fils Joseph De Jonghe commande un chapiteau de toile monté à l’allemande, avec quatre mâts en carré, pour faire les « villes mortes », gardant le cirque de bois pour les villes recevant de grandes foires. Le cirque pousse l’itinérance plus loin, lorsque les cinq enfants de Joseph organisent une première tournée au Congo, alors sous souveraineté belge, en 1952. Puis César et Victor conduisent sur les pistes africaines les convois bleu ciel du cirque, de nouveau en 1953, et Victor seul en 1955.
BnF, Éditions multimédias, 2021