Cirque des Champs-Élysées, spectacles équestres
Lithographe de Jean Victor Adam (1801-1867), série Loisirs, planche 14
Imprimerie Lemercier (Paris), 1840
BnF, département des Arts du spectacle, FOL-ICO CIR-6
© Bibliothèque nationale de France
Dirigé par Adolphe Franconi, petit-fils du fondateur du Cirque Olympique, le Cirque des Champs-Élysées est édifié sur un emplacement cédé par la ville de Paris en mai 1935, dans le cadre de l’aménagement des Champs-Élysées. Structure de bois et de toile goudronnée, il a belle allure avec ses tentures de velours drapées et son grand lustre central. Essentiellement composé de performances équestres, son spectacle réunit de célèbres écuyers, écuyères et acrobates à cheval de l’époque. Au centre de la planche dessinée par Victor Adam figure Marie-Antoinette Lejars, montée en amazone et costumée en dame colonel des Hussards, dont elle dirige alors le quadrille. Le sculpteur James Pradier fera une statue de l’écuyère sur son cheval Thisbé pour surmonter le fronton du nouveau Cirque des Champs-Élysées lorsqu’il sera reconstruit en pierre en 1843.
Á droite, deux vignettes présentent deux autres étoiles de la troupe des Franconi : Virginie Kenebel, ballerine à cheval, dans un ‟Pas de châleˮ, baptisée la première La Taglioni équestre pour son interprétation de La Sylphide et l’Écossais (avec Lalanne, neveu de Mme Saqui, pour la création) et Jean-Baptiste Auriol, excellent sauteur, auquel sera attribué pour la première fois le terme de clown, qui supplante celui de grotesque. Á gauche de l’image, les poses équestres des jeunes Loisset, d’illustre famille, et au-dessus, figure sur une vignette légendée du nom de son cheval, Partisan, la silhouette de l’écuyer qui initie les principes de l’Èquitation Nouvelle, François Baucher, comparé au Centaure à l’instar des Franconi, Laurent et plus tard, son fils Victor. La plaque apposée sur l’actuel Théâtre Marigny en souvenir du Cirque des Champs-Élysées, rend particulièrement hommage à l’écuyer.
Á droite, deux vignettes présentent deux autres étoiles de la troupe des Franconi : Virginie Kenebel, ballerine à cheval, dans un ‟Pas de châleˮ, baptisée la première La Taglioni équestre pour son interprétation de La Sylphide et l’Écossais (avec Lalanne, neveu de Mme Saqui, pour la création) et Jean-Baptiste Auriol, excellent sauteur, auquel sera attribué pour la première fois le terme de clown, qui supplante celui de grotesque. Á gauche de l’image, les poses équestres des jeunes Loisset, d’illustre famille, et au-dessus, figure sur une vignette légendée du nom de son cheval, Partisan, la silhouette de l’écuyer qui initie les principes de l’Èquitation Nouvelle, François Baucher, comparé au Centaure à l’instar des Franconi, Laurent et plus tard, son fils Victor. La plaque apposée sur l’actuel Théâtre Marigny en souvenir du Cirque des Champs-Élysées, rend particulièrement hommage à l’écuyer.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021