Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Plan du cirque du Faubourg-du-Temple

Détail de la planche Planche XV, gravée par Orgiazzi
Alexis Donnet, Architectonographie des théâtres de Paris, ou Parallèle historique et critique de ces édifices considérés sous le rapport de l’architecture et de la décoration, imprimé par P. Didot l’aîné (Paris), 1821
BnF, Réserve des livres rares, V-22086
© Bibliothèque nationale de France
Premier établissement français à porter au fronton le nom de « cirque », le Cirque Olympique d’Antonio Franconi, rue du Mont-Thabor, construit en bois et en toile goudronnée par l’architecte Guinet, se compose d’une salle polygonale de 18 côtés, dont 5 adossés à une scène. La piste, de presque 16 mètres de diamètre est entourée de deux rangs de colonnades (14 en tout) séparés par 6 rangs de banquettes pouvant accueillir 800 spectateurs. Les loges, disposées sur deux étages de galeries, ont une jauge de 1 200 places. Le tout est coiffé d’une petite rotonde de 11 mètres de hauteur. L’ouverture de scène est de 14 mètres et sa profondeur d’environ 18 mètres. L’ensemble amphithéâtre, scène, écuries et dégagements (petites cours) s’inscrit dans un rectangle de 61 mètres (200 pieds) sur 30,50 mètres pris sur les terrains de l’ancien couvent des Capucins, dont les bâtiments sont affectés également à un Panorama et d’autres lieux dédiés au divertissement, depuis que le décret du 2 novembre 1789 en a fait un bien national. Ce couvent, fondé en 1576 par Catherine de Médicis, s’étendait du 237 au 251 rue Saint-Honoré. Presque 80 ans plus tard devait ouvrir entre le 247 et le 251 le Nouveau Cirque, d’une jauge de 3 000 places, salué comme le plus beau cirque stable construit à Paris.