L’Hippodrome de Douai
Carte postale, début XXe siècle
Collection Jacob/William. CNAC, Châlons-en-Champagne ; La Tohu, Cité du cirque Montréal, Québec
© Centre national des arts du cirque, collection Jacob/William
Avec la démolition des anciennes fortifications de la ville de Douai, dans le département du Nord, s’ouvre un vaste espace dédié aux foires et marchés, la place Barlet. En 1904, à l’occasion des Fêtes de Gayant, on y inaugure un monumental cirque-ménagerie, construit dans un style néo-classique, avec un porche à colonnes surmonté d’un fronton triangulaire. Nommé « Hippodrome » à l’instar d’autres cirques stables de la région, il accueille les troupes équestres encore en vogue au début du XXe siècle. Très détérioré au cours du premier conflit mondial, il est reconstruit en 1920 et accueille en alternance des saisons de cirque, des combats d’animaux, des programmes de cinéma et des événements locaux. Les entrepreneurs de spectacles de cirque Antoine et Marthe Pourtier en obtiennent la concession en 1923 pour animer les fêtes de Pâques et, au mois de juillet, les Fêtes de Gayant, le géant du Nord. Le couple Pourtier, puis Marthe Pourtier, veuve en 1941, qui reprend la direction de la compagnie et la concession de Douai après 1945, s’y produisent jusqu’en 1960.
BnF, Éditions multimédias, 2021