Perroquets savants
Dressés et présentés par le nain François Millet ex-écuyer du grand hippodrome et des cirques de Paris
Imprimerie F. Appel (Paris), 1890
Lithographie en couleur, 55 x 41 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (APPEL, F.)-FT6
© Bibliothèque nationale de France
Le « petit » François comme le présentent les programmes des cirques français à la fin du XIXe siècle fait ses débuts au Cirque d’Été, sur les Champs-Élysées, comme écuyer comique et partenaire du clown de reprise anglais Billy Hayden. Puis, dans la tradition d’Harvey Leach, « le Nain américain », il effectue des exercices équestres, debout sur des chevaux de taille normale, au grand étonnement des spectateurs qui ne soupçonnent pas autant de puissance dans une personne de petite taille. Ils hésitent entre admiration et dérision lorsqu’il se produit sur l’immense piste de l’Hippodrome de Paris, à la tête d’une Poste de six chevaux, ou, au milieu des années 1920, dans l’arène de dix-sept mètres de diamètre du cirque Sarrasani au milieu du groupe d’éléphants de Hans Stosch, le directeur habillé en Maharadjah, du cirque géant allemand qu’il suit jusqu’au Brésil où disparaîtra le grand directeur.
La petite troupe de perroquets qu’il dresse à son retour en Europe et qu’il fait évoluer dans les cabarets, lui permet de présenter en toute autonomie un numéro d’un gabarit plus confortable pour lui.
Le passage de François Millet chez Sarrasani est immortalisé par un tableau peint par Irena Rabinowicz-Rüther en 1925, intitulé « Le Nain de Sarrasani », qui figurait dans l’exposition « La Grande Parade, le portrait de l’artiste en clown » [Paris 2004, Toronto 2005]. Le catalogue de l’exposition en donne une reproduction à la page 255 (Gallimard, 2004).
La petite troupe de perroquets qu’il dresse à son retour en Europe et qu’il fait évoluer dans les cabarets, lui permet de présenter en toute autonomie un numéro d’un gabarit plus confortable pour lui.
Le passage de François Millet chez Sarrasani est immortalisé par un tableau peint par Irena Rabinowicz-Rüther en 1925, intitulé « Le Nain de Sarrasani », qui figurait dans l’exposition « La Grande Parade, le portrait de l’artiste en clown » [Paris 2004, Toronto 2005]. Le catalogue de l’exposition en donne une reproduction à la page 255 (Gallimard, 2004).
BnF, Éditions multimédias, 2021