Les Lions du Nouveau Cirque présentés par Darling
Imprimerie & dessins Émile Lévy (Paris), 1893
Affiche, lithographie en couleur sur deux feuilles, 186 x 126 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (LEVY,Émile/3)-GRAND ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Le contexte de la colonisation a favorisé au XIXe siècle l’importation massive et l’exhibition d’animaux sauvages pour le divertissement, dont le cirque. Pour renouveler l’intérêt du public et le convaincre du pouvoir absolu de l’homme sur le fauve, les dompteurs n’hésitent pas à déployer décors et matériels propres à introduire un soupçon d’argument dramaturgique.
Le dompteur Darling avait été découvert par le public du Nouveau Cirque en janvier 1890 alors qu’il présidait aux évolutions d’un chien danois et de quatre lions réunis dans des pyramides et des jeux de bascule. Son succès et la conception de nouvelles présentations, lui valent de nouveaux contrats pour les années suivantes. Ainsi, il revient en février 1893, avec une entrée qui résonne avec les jeux du cirque romain, remis au goût du jour dans les hippodromes érigés alors dans diverses capitales, dont Paris. Pour sa sortie de piste, il imagine un final « impérial » aux commandes d’un char romain dont l’attelage est constitué de trois lions mâles d’autant plus réactifs qu’ils ont du mal à supporter et la contrainte et la proximité de leurs congénères.
Sources :
- Exercices des 4 lions et du chien danois de Darling au Nouveau Cirque dans Gil Blas du 29 janvier 1890.
- Sortie de piste : trois lions attelés tirent le char romain de Darling dans Le Figaro du 27 février 1893.
Le dompteur Darling avait été découvert par le public du Nouveau Cirque en janvier 1890 alors qu’il présidait aux évolutions d’un chien danois et de quatre lions réunis dans des pyramides et des jeux de bascule. Son succès et la conception de nouvelles présentations, lui valent de nouveaux contrats pour les années suivantes. Ainsi, il revient en février 1893, avec une entrée qui résonne avec les jeux du cirque romain, remis au goût du jour dans les hippodromes érigés alors dans diverses capitales, dont Paris. Pour sa sortie de piste, il imagine un final « impérial » aux commandes d’un char romain dont l’attelage est constitué de trois lions mâles d’autant plus réactifs qu’ils ont du mal à supporter et la contrainte et la proximité de leurs congénères.
Sources :
- Exercices des 4 lions et du chien danois de Darling au Nouveau Cirque dans Gil Blas du 29 janvier 1890.
- Sortie de piste : trois lions attelés tirent le char romain de Darling dans Le Figaro du 27 février 1893.
BnF, Éditions multimédias, 2021