Teddy Strik (ou Stryck), illusionniste
Cirque Bureau, « le Cirque sans bluff »
Affiche dessinée par Waespi, imprimerie Bedos & Cie (Paris), 1939
Lithographie en couleur, 160 x 120 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DO-1 (WAESPI) GRAND ROUL
© D.R. / Bibliothèque nationale de France
Jean Bureau (1836-1895), fils de forgeron, a 17 ans lorsqu’il réussit à ferrer le cheval étalon réputé difficile d’Anna, une écuyère anglaise d’un cirque de passage, le cirque Taag. Un monde nouveau s’ouvre pour lui. Il épouse Anna Taag en 1854, fonde avec elle une famille, et à partir de quelques éléments de cavalerie offert par le beau-père, un cirque modeste mais prometteur : le Cirque Bureau.
Entretenue avec goût et avec soin par des branches successives de la famille, l’enseigne disparaitra toutefois en 1955, mais elle laissera dans la mémoire collective le souvenir d’un accueil chaleureux et surtout authentique, pour le public et les artistes, d’affiches originales et élégantes et d’un plateau de qualité.
En 1939, l’illusionniste Teddy Strik investit avec sa troupe l’espace de tous les dangers pour un magicien : la piste, une scène encerclée de regards, où les trucages doivent être indécelables. Sa prestation donne un sens accru au slogan qui est associé au nom de Bureau : « Le cirque sans bluff ». Mais cette année-là ce qui complique et même interrompt la tournée, c’est la déclaration de guerre et la mobilisation générale, qui obligent les directeurs Jules Glasner et Anna Ferroni-Glasner à organiser un repliement du chapiteau et des convois dans les quartiers d’hiver à Bourges.
Sources :
- Adrian, Sur les chemins des grands cirques voyageurs, Éditions Paul Adrian, 1959, p. 21-24.
- Alain Simonet, Le Cirque Bureau, Direction Jules Glasner , dossier de l’Histoire du Cirque n°9, 2009.
En savoir plus :
« Mon avant-guerre » par Jacques Richard.
Entretenue avec goût et avec soin par des branches successives de la famille, l’enseigne disparaitra toutefois en 1955, mais elle laissera dans la mémoire collective le souvenir d’un accueil chaleureux et surtout authentique, pour le public et les artistes, d’affiches originales et élégantes et d’un plateau de qualité.
En 1939, l’illusionniste Teddy Strik investit avec sa troupe l’espace de tous les dangers pour un magicien : la piste, une scène encerclée de regards, où les trucages doivent être indécelables. Sa prestation donne un sens accru au slogan qui est associé au nom de Bureau : « Le cirque sans bluff ». Mais cette année-là ce qui complique et même interrompt la tournée, c’est la déclaration de guerre et la mobilisation générale, qui obligent les directeurs Jules Glasner et Anna Ferroni-Glasner à organiser un repliement du chapiteau et des convois dans les quartiers d’hiver à Bourges.
Sources :
- Adrian, Sur les chemins des grands cirques voyageurs, Éditions Paul Adrian, 1959, p. 21-24.
- Alain Simonet, Le Cirque Bureau, Direction Jules Glasner , dossier de l’Histoire du Cirque n°9, 2009.
En savoir plus :
« Mon avant-guerre » par Jacques Richard.
BnF, Éditions multimédias, 2021