Grand Cirque Américain, place du Château d’Eau, direction J. W. Myers
Grands exercices équestres..., clowns..., les 8 éléphants prodigieux dressés et présentés par M. John Cooper…
Affiche gravée par T. C. Barlow (Glasgow) et typographie Morris Père et fils (Paris), 1876
Gravure sur bois en noir et blanc, 125 x 86 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT TB-3-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
En 1875, les Parisiens voient s’ériger un Cirque Fernando en pierre à Montmartre et le Cirque Américain de Jim Myers en bois, derrière les Magasins Réunis bâtis par Georges Davioud au nord de la Place du Château d’Eau (qui disparaîtra dans l’aménagement de la Place de la République en 1879).
James Washington Myers (1820-1892) est un entrepreneur de spectacles américain, ancien clown et écuyer accompli formé par Aaron Turner. Au terme de multiples engagements comme acrobate équestre sous le nom de James Turner, il s’associe à la famille de Henry P. Madigan en 1854 et 1855, pour exploiter un Myers and Madigan’s Railroad Circus, puis à Howes, directeur de ménagerie, pour former un cirque-ménagerie. Sous le nom de Jim Myers il part en 1857 avec Howes et Cushing en Angleterre puis, marié à Rose Madigan, une remarquable écuyère, il entreprend avec son beau-frère Charles Madigan, écuyer, voltigeur à cheval et au trapèze, de fonder son propre cirque à Paris d’où il projette de tourner dans tout le continent.
La concurrence est sévère entre les établissements. Les Cirque Fernando, Cirque d’Été et Cirque d’Hiver, le plus proche, multiplient les propositions d’attractions, entre exercices équestres et acrobatiques, intermèdes clownesques et pantomimes. Fort de son expérience avec Howes, Myers joue la carte de la présentation d’animaux sauvages et, dans une dynamique de surenchère, il s’adjoint un groupe de huit éléphants destinés à supplanter les performances des deux « éléphants birmans » de Harriet et J. C. Edmonds au cirque Fernando.
L’aventure dure quatre ans avec des périodes où le bâtiment est loué par Jim Myers pour des événements tandis qu’il tourne dans les régions de France et des pays limitrophes. Elle s’achève par une vente aux enchères retentissante du matériel et des animaux à Londres le 18 octobre 1882.
Voir aussi :
- Affiche du Grand Cirque Américain de J. W. Myers pour la pantomime Jean le Tueur de Géants, 1878.
Sources :
- Pascal Jacob, Paris en pistes, Histoire du cirque parisien, Rennes, éditions Edilarge S.A., 2013, p. 78.
- William L. Slout, Olympian of the Sawdust Circle, A Biographical Dictionary of the 19th century American Circus, Borgo Press, San Bernardino CA, 1998, p. 195 et 214.
James Washington Myers (1820-1892) est un entrepreneur de spectacles américain, ancien clown et écuyer accompli formé par Aaron Turner. Au terme de multiples engagements comme acrobate équestre sous le nom de James Turner, il s’associe à la famille de Henry P. Madigan en 1854 et 1855, pour exploiter un Myers and Madigan’s Railroad Circus, puis à Howes, directeur de ménagerie, pour former un cirque-ménagerie. Sous le nom de Jim Myers il part en 1857 avec Howes et Cushing en Angleterre puis, marié à Rose Madigan, une remarquable écuyère, il entreprend avec son beau-frère Charles Madigan, écuyer, voltigeur à cheval et au trapèze, de fonder son propre cirque à Paris d’où il projette de tourner dans tout le continent.
La concurrence est sévère entre les établissements. Les Cirque Fernando, Cirque d’Été et Cirque d’Hiver, le plus proche, multiplient les propositions d’attractions, entre exercices équestres et acrobatiques, intermèdes clownesques et pantomimes. Fort de son expérience avec Howes, Myers joue la carte de la présentation d’animaux sauvages et, dans une dynamique de surenchère, il s’adjoint un groupe de huit éléphants destinés à supplanter les performances des deux « éléphants birmans » de Harriet et J. C. Edmonds au cirque Fernando.
L’aventure dure quatre ans avec des périodes où le bâtiment est loué par Jim Myers pour des événements tandis qu’il tourne dans les régions de France et des pays limitrophes. Elle s’achève par une vente aux enchères retentissante du matériel et des animaux à Londres le 18 octobre 1882.
Voir aussi :
- Affiche du Grand Cirque Américain de J. W. Myers pour la pantomime Jean le Tueur de Géants, 1878.
Sources :
- Pascal Jacob, Paris en pistes, Histoire du cirque parisien, Rennes, éditions Edilarge S.A., 2013, p. 78.
- William L. Slout, Olympian of the Sawdust Circle, A Biographical Dictionary of the 19th century American Circus, Borgo Press, San Bernardino CA, 1998, p. 195 et 214.
BnF, Éditions multimédias, 2021