« M’sieu le clown, rendez-moi mes tortillons ! »
Une de l’hebdomadaire pour enfants Mon journal n° 38, 18 Juin 1904
Impression photomécanique d’après un dessin de Henry Morin
BnF, département des Arts du spectacle, ICO CIR (CLOWNS)
© Bibliothèque nationale de France
La scène comique représentée à la Une du journal pour enfants a sans doute pour cadre le Cirque Medrano réputé pour ses charivaris et intermèdes clownesques dans la ligne du Cirque Fernando d’origine, érigé en 1876 par le Belge Ferdinand-Constantin Beert (1835-1902), à l’angle de la rue des Martyrs et du boulevard Rochechouart à Montmartre. Le cirque, racheté à Louis Beert, le fils de Fernando, par Geronimo Medrano fin 1897 draine toujours un public populaire et d’artistes de l’époque. Sur l’image ci-dessus, figurent, à la barrière, le régisseur à moustache relevée qui représente probablement l’efficace Emilio Maïtrejean et un clown traditionnel qui porte la perruque à trois pointes de nombreux clowns du XIXe, dont le clown Boum-Boum – Geronimo Medrano – bien aimé des enfants.
Dans la piste des cirques, les clowns ont longtemps eu pour partenaires privilégiés des animaux dressés, du coq à l’âne, en passant par le chien ou le cochon. Qualifiés de « savants », ces petits compagnons sont censés détenir des talents et même des intentions qui les rapprochent des hommes. Ainsi le chien du clown en souquenille figuré ici semble-t-il utiliser la parole pour réclamer les bonbons enveloppés de papier brillant – des tortillons – que son maître lui a promis.
Dans la piste des cirques, les clowns ont longtemps eu pour partenaires privilégiés des animaux dressés, du coq à l’âne, en passant par le chien ou le cochon. Qualifiés de « savants », ces petits compagnons sont censés détenir des talents et même des intentions qui les rapprochent des hommes. Ainsi le chien du clown en souquenille figuré ici semble-t-il utiliser la parole pour réclamer les bonbons enveloppés de papier brillant – des tortillons – que son maître lui a promis.
BnF, Éditions multimédias, 2021