Pipo junior, nom de scène de Philippe Sosman
Vers 1980
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (148)
© Photo Zakary / Bibliothèque nationale de France
Photographié dans sa loge, certainement entre deux spectacles, le clown Pipo junior se présente ici en peignoir, tête nue, sans son cône, mais portant son masque de clown blanc, toujours minutieusement exécuté au pinceau.
D’un clown à l’autre le masque porte les mêmes caractéristiques : visage recouvert de « blanc de clown », un fond de teint épais, blanc, qui tient sous un nuage de poudre de la même couleur, les yeux rehaussés de noir et la touche de rouge sous les narines et sur les oreilles. Une bouche en cœur, rouge. La véritable « signature » du clown réside dans le tracé, modulé en pleins et en déliés, arrondi, prolongé ou non, d’un sourcil recomposé, qui monte plus ou moins haut sur le front pour entourer l’œil. Un seul œil, le plus souvent. François Fratellini est le seul à se dessiner deux sourcils fins, recourbés à l’approche du nez, identiques.
La signature principale peut être accompagnée, déclinée en petits traits noirs perpendiculaires au regard ou en petits points, ici rouges, au coin de chaque œil, ou noirs, esquisses de larmes ou mouches coquettes. Fait rarissime dans l’histoire, deux clowns affichent les mêmes paraphes : Pipo junior et son père, Pipo senior.
Source : Présenté par Yvon Kervinio, l’ouvrage Le Clown, édité à l’Aventure Carto, Etel, en 2005, offre un large panorama des personnages de clowns blancs européens du XXe siècle, femmes ou hommes, en portrait ou en situation. On retrouve notamment, Pipo senior en p. 53 et 79 et son fils Pipo junior p. 108, 114 et 158.
D’un clown à l’autre le masque porte les mêmes caractéristiques : visage recouvert de « blanc de clown », un fond de teint épais, blanc, qui tient sous un nuage de poudre de la même couleur, les yeux rehaussés de noir et la touche de rouge sous les narines et sur les oreilles. Une bouche en cœur, rouge. La véritable « signature » du clown réside dans le tracé, modulé en pleins et en déliés, arrondi, prolongé ou non, d’un sourcil recomposé, qui monte plus ou moins haut sur le front pour entourer l’œil. Un seul œil, le plus souvent. François Fratellini est le seul à se dessiner deux sourcils fins, recourbés à l’approche du nez, identiques.
La signature principale peut être accompagnée, déclinée en petits traits noirs perpendiculaires au regard ou en petits points, ici rouges, au coin de chaque œil, ou noirs, esquisses de larmes ou mouches coquettes. Fait rarissime dans l’histoire, deux clowns affichent les mêmes paraphes : Pipo junior et son père, Pipo senior.
Source : Présenté par Yvon Kervinio, l’ouvrage Le Clown, édité à l’Aventure Carto, Etel, en 2005, offre un large panorama des personnages de clowns blancs européens du XXe siècle, femmes ou hommes, en portrait ou en situation. On retrouve notamment, Pipo senior en p. 53 et 79 et son fils Pipo junior p. 108, 114 et 158.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021