Le clown Porto, pseudonyme de Arturo Saraiva Mendes d’Abreu, auguste
Cirque Medrano, vers 1925
Dédicace portée à la main par l’artiste, à l’imprésario Ali Héritier, le 28 mars 1925
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (148)
© Photo V. Henry / Bibliothèque nationale de France
Medrano, le cirque des clowns, voit se former, se faire et se défaire au fil du temps des troupes de clowns qui marquent l’histoire de la comédie clownesque. En 1921, Rodolphe Bonten, aux commandes de l’établissement avant que Jérôme Medrano, le fils de Geronimo, ne soit prêt à en reprendre la direction en 1929, engage un jeune comique portugais formé par son oncle Tony Bastien, Sednem – anagramme de son patronyme Mendes –, promis à une brillante carrière sous le pseudonyme de Porto. Auguste d’Eugène Grimaldi, Chocolat Fils est le fils adoptif du clown Chocolat, l’auguste du duo clownesque formé par Foottit et Chocolat. Duo d’autant plus présent dans les mémoires que cet été 1921 voit disparaître l’artisan principal de cette formation, le clown anglais George Foottit.
Porto se dessine une silhouette aux contours lâches, un peu perdue sous l’ample veste créée par Little Walter et popularisée par Albert Fratellini. Son masque, a contrario, est sobrement esquissé par une couche de fond de teint ocre rehaussé de blanc, et des traits bruns qui soulignent ses sourcils et le contour de ses yeux, ponctués de carrés sombres tracés sous la paupière inférieure. Rougi en quelques touches de fard à même la peau, dans la tradition de l’Auguste des origines, son nez participe librement de la mobilité d’un visage très expressif. Chocolat fils, poussé par son partenaire Porto, un auguste spirituel, tonique, inventif, travaille sa mobilité et ses réparties, et le duo se forge une véritable identité face à un trio Fratellini bien installé.
Désormais lancé, il forme plusieurs troupes notamment avec Carlo et Mariano, puis avec Jean-Marie Cairoli et Carletto.
Porto se dessine une silhouette aux contours lâches, un peu perdue sous l’ample veste créée par Little Walter et popularisée par Albert Fratellini. Son masque, a contrario, est sobrement esquissé par une couche de fond de teint ocre rehaussé de blanc, et des traits bruns qui soulignent ses sourcils et le contour de ses yeux, ponctués de carrés sombres tracés sous la paupière inférieure. Rougi en quelques touches de fard à même la peau, dans la tradition de l’Auguste des origines, son nez participe librement de la mobilité d’un visage très expressif. Chocolat fils, poussé par son partenaire Porto, un auguste spirituel, tonique, inventif, travaille sa mobilité et ses réparties, et le duo se forge une véritable identité face à un trio Fratellini bien installé.
Désormais lancé, il forme plusieurs troupes notamment avec Carlo et Mariano, puis avec Jean-Marie Cairoli et Carletto.
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BnF, Éditions multimédias, 2021