Davio Togni avec un léopard-écuyer sur rhinocéros
Circo Il Florilegio
Dijon, 1989
BnF, département des Arts du spectacle, 4-COL-180 (149)
© Photo Oliver Souverbie
Pris entre la tentation de perpétuer l’héritage des fondateurs de la dynastie et la nécessité de trouver des attractions inédites, les descendants des grandes familles de cirque se confrontent à des défis renouvelés. À la quatrième génération d’un cirque fondé en 1872 par Aristide Togni, Davio et Corrado, fils du dompteur Darix disparu en 1976 et jeunes frères de Livio, directeur du cirque et sénateur de la République, s’aménagent une place dans l’arène familiale. Tandis que Corrado se façonne courageusement un personnage de clown dans un panorama déjà bien encombré, Davio renoue avec la tradition atavique de belluaire, mais comme dresseur d’inspiration romantique. Sur la piste du tout nouveau cirque Florilegio tendu de velours rouge et éclairé de lampes en girandoles, vêtu d’un léotard ocellé comme une peau de léopard, il exploite toutes les ressources d’un troupeau bariolé d’ « exotiques » venus des quatre coins de l’horizon. Fruits d’un patient travail d’apprivoisement, ses apparitions successives à califourchon sur une girafe ou debout auprès d’un léopard-écuyer sur le dos d’un rhinocéros, parachèvent sur la piste du Florilegio, un numéro qui pourrait justifier à lui seul le nom de l’entreprise. MM
BnF, Éditions multimédias, 2021