Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Courses de chars

Affiche de l’Hippodrome des Champs-Élysées
Affiche, imprimerie Émile Lévy (Paris), 1877
Lithographie en couleur, 63 x 82 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (LEVY,Emile/15)-FT6
© Bibliothèque nationale de France
Depuis l’ouverture du premier hippodrome parisien à la Barrière de l’Étoile en 1845, de gigantesques salles, bâties d’abord en bois et en plein air, ont pour projet de restaurer le faste des grandes manifestations organisées dans les cirques bâtis par Rome dans l’Antiquité.
La formule fait ses preuves malgré les aléas dus aux intempéries, aux risques d’incendie et à la difficulté de réunir assez de compétences pour proposer des attractions de bon niveau. Après l’incendie du deuxième établissement, l’Hippodrome de la Porte Dauphine, situé à la Plaine de Passy, autrement appelée place d’Eylau – l’actuelle place Victor Hugo –, de nouveaux promoteurs planifient la construction d’un hippodrome en pierre, en fer et en verre, de l’autre côté du pont de l’Alma. Initié par Charles Zidler, le projet doit bénéficier de la mémoire et de l’expérience des précédents pour déployer des centaines de cavaliers et de figurants au service de grandes pantomimes mises en scène par le directeur Hyppolite Houcke. Entre juin 1877 et novembre 1892, des personnages illustres, de Néron à Jeanne d’Arc, seront évoqués à travers la reconstitution de grandes fresques historiques dans lesquelles figurent régulièrement les jeux romains, avec ses pompes, ses carrousels, ses courses de chevaux en voltige et ses courses de chars, données dès l’inauguration de l’établissement provisoire à ciel ouvert, baptisé Hippodrome des Champs-Élysées, en 1877.
 
Voir aussi :
- Après l’incendie de l’Hippodrome de la Plaine de Passy ou place d’Eylau, dans Le Monde Illustré du 9 octobre 1869.