Au secret des dieux, enseigne du théâtre forain « Le Manoir de la Métamorphose »
Expérience de « Métempsychose » pratiquée par le Pr Sténégry
Affiche, imprimerie Émile Lévy (Paris), 1887
Lithographie en couleur, 128 x 93 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, ENT DN-1 (LEVY,Emile/2)-ROUL
© Bibliothèque nationale de France
Dans la « fosse mystérieuse » que dirige le Professeur Sténégry, la blonde Mlle Lutèce subit des métamorphoses sous les yeux des spectateurs de l’entresort.
Hugues le Roux les décrit dans Les Jeux du Cirque et la vie foraine (1889, p. 53) : « Elle tient l’emploi de Galatée, ‟qui de marbre devient chair sous les baisers brûlants de Pygmalionˮ. On ne voit pas Pygmalion, mais, dans une chambre noire, par l’artifice de quelque glace inclinée, la belle tête de mademoiselle Lutèce se change en tête de mort sous les yeux des spectateurs. Puis, de ce jeune crâne, poli comme de l’ivoire, jaillit un buisson de roses. Ce contraste, éminemment philosophique, inspire à M. Sténégry le père, d’étonnantes variations. Je recommande aux collectionneurs de cocasseries son ‟Programme des apparitions visibles et mystérieusesˮ ».
Hugues le Roux les décrit dans Les Jeux du Cirque et la vie foraine (1889, p. 53) : « Elle tient l’emploi de Galatée, ‟qui de marbre devient chair sous les baisers brûlants de Pygmalionˮ. On ne voit pas Pygmalion, mais, dans une chambre noire, par l’artifice de quelque glace inclinée, la belle tête de mademoiselle Lutèce se change en tête de mort sous les yeux des spectateurs. Puis, de ce jeune crâne, poli comme de l’ivoire, jaillit un buisson de roses. Ce contraste, éminemment philosophique, inspire à M. Sténégry le père, d’étonnantes variations. Je recommande aux collectionneurs de cocasseries son ‟Programme des apparitions visibles et mystérieusesˮ ».
BnF, Éditions multimédias, 2021