Encyclopédie des arts du cirque

Arts du cirque

Otarie et son dresseur

Berlin, 1925
Photographie de presse de l’agence Rol (Paris), réf. 98181
Tirage positif d’après un négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, EI-13 (1182)
© Bibliothèque nationale de France
Désireux de frapper les esprits pour faire venir le public au cirque, diverses enseignes font apparaître des animaux dans l’espace public.
Ainsi, pendant des années, aux changements de ville, les éléphants des Knie ou de Ringling Bros. and Barnum & Bailey effectuent à pied, en files, le trajet de la gare où s’arrêtent les trains du cirque jusqu’à la place où monte la ville de toiles. Cette parade « obligée » n’empêche pas l’organisation au cœur des villes d’autres exhibitions avec clowns, numéros d’équilibres et animaux. Au programme du cirque Pinder en 1980-82, les éléphants de Billy et Ingrid Wilson Smart prenaient un bain de mer tôt le matin, sur certaines plages, comme celles de la Grande-Motte ou du Grau-du-Roi, comme ceux de Louis et Franco Knie dans certains lac suisses.
L’otarie qui avance en rampant sur le macadam, à Berlin, sur cette image, assure certainement la publicité d’un cirque allemand, Krone peut-être. Elle rappelle les démonstrations du cirque Bertram Mills qui, dans les années 1930, faisait glisser une otarie ou deux dans le bassin entourant la statue d’Eros, de la fontaine Shaftsbury, à Piccadilly Circus, à Londres.