Les Grands comédiens du Cirque de Pantin
Combats d’animaux, scène satirique
Vers 1790
Estampe gravée à l’eau-forte et au burin, 9,5 x 14,5 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, RÉSERVE QB-370 (16)-FT 4
© Bibliothèque nationale de France
Le Cirque de Pantin est construit à la barrière dite du Combat en 1778 pour remplacer le Cirque de la barrière de Sèvres détruit la même année pour construire l’actuel Hôpital des Necker-Enfants Malades, à l’initiative de Mme Necker, épouse du financier. Malgré son nom, qui évoque le spectacle à dominante équestre créé à cette époque-là en Angleterre par Philip Astley, ce « Cirque » est un lieu conçu pour organiser des combats d’animaux : loups ou dogues contre ours, hyène contre âne ou taureau.
Il est tentant pour les caricaturistes de substituer les combattants sans état d’âme de la gente animale par les protagonistes de cette période révolutionnaire et leurs troupes, à l’attache, ou massés à la porte dans l’attente de l’engagement dans un combat impitoyable. Les fresques de la mezzanine situent le contexte et renforcent la scène satirique.
> En savoir plus :
- « Les anciens combats d’animaux à Paris », article de Jules Bertaut pour Le Temps du 26 mars 1933, p. 3 et 4.
- Journal de Paris du 22 octobre 1802, p. 183.
- Abrégé du Journal de Paris, tome second, seconde partie, p. 1068 : chapitre « Lettre sur le spectacle du combat des animaux », 19 avril 1781.
- Barrière du Combat, dessin de Palaiseau, 1819.
- La Barrière du Combat ou le Théâtre des Animaux par Charles, Adolphe et Julien, Théâtre des Variétés, 4 août 1829.
- Jules Janin, L’Ane mort et la Femme guillotinée, Paris, 1865, chapitre « La Barrière du Combat ».
- E. Coeurderoy et O. Vauthier, La Barrière du Combat ou Dernier grand assaut que viennent de se livrer les citoyens… et autres hercules du Nord, Bruxelles, 1852.
- Recueil BnF Combats d’animaux, 1839-1904.
- Xavier Perrot, « La fabrique du divertissement animalier, Cirque et combats, entre dénaturation pour le rire et effusion de sang pour le plaisir », Revue semestrielle de droit animalier, Observatoire des mutations institutionnelles et juridiques, Université de Limoges, 2016.
Il est tentant pour les caricaturistes de substituer les combattants sans état d’âme de la gente animale par les protagonistes de cette période révolutionnaire et leurs troupes, à l’attache, ou massés à la porte dans l’attente de l’engagement dans un combat impitoyable. Les fresques de la mezzanine situent le contexte et renforcent la scène satirique.
> En savoir plus :
- « Les anciens combats d’animaux à Paris », article de Jules Bertaut pour Le Temps du 26 mars 1933, p. 3 et 4.
- Journal de Paris du 22 octobre 1802, p. 183.
- Abrégé du Journal de Paris, tome second, seconde partie, p. 1068 : chapitre « Lettre sur le spectacle du combat des animaux », 19 avril 1781.
- Barrière du Combat, dessin de Palaiseau, 1819.
- La Barrière du Combat ou le Théâtre des Animaux par Charles, Adolphe et Julien, Théâtre des Variétés, 4 août 1829.
- Jules Janin, L’Ane mort et la Femme guillotinée, Paris, 1865, chapitre « La Barrière du Combat ».
- E. Coeurderoy et O. Vauthier, La Barrière du Combat ou Dernier grand assaut que viennent de se livrer les citoyens… et autres hercules du Nord, Bruxelles, 1852.
- Recueil BnF Combats d’animaux, 1839-1904.
- Xavier Perrot, « La fabrique du divertissement animalier, Cirque et combats, entre dénaturation pour le rire et effusion de sang pour le plaisir », Revue semestrielle de droit animalier, Observatoire des mutations institutionnelles et juridiques, Université de Limoges, 2016.
BnF, Éditions multimédias, 2021