Masque d’acteur comique
Rome, Ier siècle
Médaillon d’applique en verre, D. 3,2 cm, E. 1,8 cm
BnF, département des Monnaies, Médailles et Antiques, Inv.52bis.7716
© Bibliothèque nationale de France
Ce masque d’acteur de la comédie latine antique annonce avec un réalisme étonnant le masque de l’auguste tel que l’a créé Albert Fratellini au début du XXe siècle. Un maquillage qui augmente et encadre le regard et une bouche démesurée, « de pochard hilare », telle qu’il l’évoque dans son livre de souvenirs. Il a alors coutume d’expliquer qu’il a voulu fixer une fois pour toutes les expressions outrées que certains acteurs de théâtre du XIXe siècle qui, privés de l’usage de la parole, s’ingéniaient à reproduire en mime. Connus sous le nom de « grimaciers », ils ont dû céder le terrain aux bonimenteurs au verbe tonitruant.
Le masque de verre bleu ci-dessus possède même un nez bien centré, dont l’arrondi a souffert des outrages du temps, mais qui suggère néanmoins la dernière pièce inventée et posée par Albert pour équilibrer l’ensemble : ce gros nez rond en carton mâché, en cire molle, en latex ou… en pâte à nez que les augustes ont rapidement adopté.
Voir aussi : Albert Fratellini, Nous les Fratellini, Paris, Grasset, 1955.
Le masque de verre bleu ci-dessus possède même un nez bien centré, dont l’arrondi a souffert des outrages du temps, mais qui suggère néanmoins la dernière pièce inventée et posée par Albert pour équilibrer l’ensemble : ce gros nez rond en carton mâché, en cire molle, en latex ou… en pâte à nez que les augustes ont rapidement adopté.
Voir aussi : Albert Fratellini, Nous les Fratellini, Paris, Grasset, 1955.
BnF, Éditions multimédias, 2021