Enrico Rastelli, figures de jonglage
Dessins de presse d’André Galland
Publiés dans L’Illustration du 18 octobre 1930
BnF, département des Arts du spectacle, 8-RO-17045
© Bibliothèque nationale de France
D’un trait précis, enlevé, André Galland s’étonne et témoigne ici des prouesses et de la présence en piste d’Enrico Rastelli (1896-1931), un jongleur exigeant, inventif et travailleur infatigable. L’artiste d’origine italienne né en Russie passe comme une comète dans le ciel du cirque et du music-hall au plan international provoquant partout la sidération et l’enthousiasme du public et des professionnels. Ses dessins réussissent à restituer ce qui fait l’originalité et la virtuosité de ses routines, un jeu désynchronisé, l’emploi d’un grand nombre d’objets jonglés, des balles et des assiettes aux ballons de football, mais aussi l’intégration de bâtonnets à la japonaise pour diversifier les équilibres et les figures. Il oppose d’un portrait à l’autre ses diverses façons d’habiter l’espace, qu’il pose, figé dans des équilibres difficiles à concevoir ou qu’il plonge au sol pour réceptionner sur un bâtonnet le ballon relancé par un spectateur.
Legrand-Chabrier, qui signe la chronique de L’Illustration du 18 octobre 1930, parle de la prestation du jongleur au Cirque Medrano comme d’« un défi de l’invraisemblable ».
Legrand-Chabrier, qui signe la chronique de L’Illustration du 18 octobre 1930, parle de la prestation du jongleur au Cirque Medrano comme d’« un défi de l’invraisemblable ».
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021