Championnats de cerceaux
Départ d’une série fillettes, le 22 octobre 1911
Photographie de presse de l’agence Rol (Paris), réf. 16767
Tirage positif d’après un négatif sur verre, 13 x 18 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, EI-13 (116)
© Bibliothèque nationale de France
Pousser un cerceau sur le sol avec une petite baguette en le guidant avec la main entre dans la catégorie des jeux d’enfants et de jeunes depuis l’Antiquité. Dans une compétition, le défi est de le faire rouler et de lui faire prendre des virages aussi vite que possible, en veillant à ce que le cerceau roule sans s’arrêter et surtout sans se coucher.
Dans l’histoire des bateleurs on observe l’emploi d’un ou plusieurs cerceaux pour varier les routines de jonglage aérien. Mais depuis un siècle, une nouvelle forme de jonglerie prend corps qu’on baptise jonglage plan, lorsque les cerceaux roulent au sol ou le long du corps du jongleur. Certains jongleurs du XXe siècle, comme Bob Bramson ou Howard Nichols perfectionnent cette nouvelle pratique. Poussés, lancés l’un après l’autre ou l’un derrière l’autre sans le concours d’une baguette, les cerceaux exécutent au sol des lignes droites ou des circonvolutions avant de revenir, toujours droits, dans la main du jongleur. Les cerceaux semblent courir, en file, debout, répartis à intervalles réguliers, selon une trajectoire et un rythme définis. Comme hypnotisés, les spectateurs observent la sûreté, la rapidité et la maîtrise du geste qui dirige les cerceaux comme des danseurs sous la férule d’un maître de ballet.
Dans l’histoire des bateleurs on observe l’emploi d’un ou plusieurs cerceaux pour varier les routines de jonglage aérien. Mais depuis un siècle, une nouvelle forme de jonglerie prend corps qu’on baptise jonglage plan, lorsque les cerceaux roulent au sol ou le long du corps du jongleur. Certains jongleurs du XXe siècle, comme Bob Bramson ou Howard Nichols perfectionnent cette nouvelle pratique. Poussés, lancés l’un après l’autre ou l’un derrière l’autre sans le concours d’une baguette, les cerceaux exécutent au sol des lignes droites ou des circonvolutions avant de revenir, toujours droits, dans la main du jongleur. Les cerceaux semblent courir, en file, debout, répartis à intervalles réguliers, selon une trajectoire et un rythme définis. Comme hypnotisés, les spectateurs observent la sûreté, la rapidité et la maîtrise du geste qui dirige les cerceaux comme des danseurs sous la férule d’un maître de ballet.
BnF, Éditions multimédias, 2021