Katie King (Florence Cooke), apparition mediumnique dans le cabinet du Pr Villiam (William) Crookes
Dans La mort vaincue : le but de la vie de Jann Solam ; préface de M. Léon Denis
Éditions de l’Œuvre populaire (Lyon), 1914
BnF, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme, 8-R-27141
© Bibliothèque nationale de France
La britannique Florence Eliza Cook (1856-1904) se découvre à l’adolescence la faculté troublante d’une forme de dédoublement en état semi-éveillé, qu’elle interprète comme la faculté de communiquer avec des esprits. Ses penchants pour le spiritualisme, partagés avec d’autres mediums, l’amènent à organiser des séances publiques de matérialisation d’esprits dont celle de Katie King, mis en scène dans son « cabinet noir ». Ses expériences, au cours desquelles elle se fait attacher, à terre, tandis que progressivement prend forme et s’élève la silhouette blanche, comme irréelle, de l’esprit Katie King attirent un public nombreux et l’attention de « scientifiques » comme le Professeur William Crookes, qui lui donne sa caution.
Son énorme succès, à une période où les femmes se donnent des défis pour conquérir une nouvelle visibilité, provoque l’inimitié et la rivalité de plusieurs autres femmes « medium »… qui n’ont de cesse que d’éventer la supercherie. Elles rejoignent les initiatives d’illusionnistes comme Jean-Eugène Robert-Houdin ou John Nevil Maskelyne, et d’autres, qui présentent fantasmagories, spectres plus ou moins palpables et « somnambules » qui exécutent des actions insensées ou au contraire tentent de faire passer des messages.
Largement exploités au théâtre, ces sujets, accompagnés de suggestions ambiguës, alimentent les arguments de la pantomime de Noël ou les cup and saucer comedies anglaises et autres comédies de salon.
Son énorme succès, à une période où les femmes se donnent des défis pour conquérir une nouvelle visibilité, provoque l’inimitié et la rivalité de plusieurs autres femmes « medium »… qui n’ont de cesse que d’éventer la supercherie. Elles rejoignent les initiatives d’illusionnistes comme Jean-Eugène Robert-Houdin ou John Nevil Maskelyne, et d’autres, qui présentent fantasmagories, spectres plus ou moins palpables et « somnambules » qui exécutent des actions insensées ou au contraire tentent de faire passer des messages.
Largement exploités au théâtre, ces sujets, accompagnés de suggestions ambiguës, alimentent les arguments de la pantomime de Noël ou les cup and saucer comedies anglaises et autres comédies de salon.
BnF, Éditions multimédias, 2021