Jean-Eugène Robert-Houdin
Portrait carte-de-visite de Disdéri (Paris), vers 1845
Dans Portraits de prestidigitateurs, illusionnistes, artistes de cirque, phénomènes, types ethnologiques
BnF, département des Estampes et de la photographie, 4-NF-47
© Bibliothèque nationale de France
Né Jean-Eugène Robert en 1805, l’horloger de Blois associe au sien le patronyme de son épouse Cécile Églantine Houdin, qu’il épouse en 1830, pour se démarquer des nombreux horlogers nommés Robert dont il pratique d’abord le métier.
Ce parfait artisan, ingénieux et inventif, utilise et prolonge ses connaissances pour mettre au point une horloge au mécanisme invisible puis des automates de plus en plus perfectionnés, qu’il fait breveter et qu’il expose, dont son « écrivain dessinateur », clou de l’Exposition nationale de 1844.
Il garde le nom composé de Robert-Houdin en 1844, en adoptant définitivement la prestidigitation qu’il avait découvert très jeune, faisant officiellement reconnaître ce nouveau patronyme alors que sa première femme est décédée et lui, remarié.
C’est le 3 juillet 1845 qu’il donne sa première séance des Soirées fantastiques, avec un succès immédiat, au 11 rue de Valois, au Palais-Royal, à Paris. Il prend une retraite relative en 1852 pour s’adonner à des activités diverses qu’il évoque dans ses ouvrages, traités de magie et mémoires.
Ce parfait artisan, ingénieux et inventif, utilise et prolonge ses connaissances pour mettre au point une horloge au mécanisme invisible puis des automates de plus en plus perfectionnés, qu’il fait breveter et qu’il expose, dont son « écrivain dessinateur », clou de l’Exposition nationale de 1844.
Il garde le nom composé de Robert-Houdin en 1844, en adoptant définitivement la prestidigitation qu’il avait découvert très jeune, faisant officiellement reconnaître ce nouveau patronyme alors que sa première femme est décédée et lui, remarié.
C’est le 3 juillet 1845 qu’il donne sa première séance des Soirées fantastiques, avec un succès immédiat, au 11 rue de Valois, au Palais-Royal, à Paris. Il prend une retraite relative en 1852 pour s’adonner à des activités diverses qu’il évoque dans ses ouvrages, traités de magie et mémoires.
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Si ces cartes ne sont pas biseautées, j’ai tort !
Soirées fantastiques de Robert-Houdin
Soirées fantastiques de Robert-Houdin
BnF, Éditions multimédias, 2021