Henriette Lefèvre, joueuse de diabolo
Dessin de presse, vers 1910
BnF, département des Arts du spectacle, GF-XXXII(41)
© Bibliothèque nationale de France
Jeu de jardin à la mode sous le Directoire, jeu pour enfants ou jeu sportif au début du XIXe siècle, le diabolo fait des apparitions au cirque dès 1820 mais surtout dans les premières années du XXe siècle comme un jeu d’adresse au même titre que les toupies japonaises et le bilboquet. Dans l’univers de la jonglerie, les artistes féminines ne sont pas très nombreuses. Les amateurs et les chroniqueurs notent le numéro de diabolo des sœurs Price, Tilly et Dolly, entre 1907 et 1925 et les exercices de Mlle Henriette Lefèvre entre 1910 et jusqu’en 1935 environ.
Primée dans un concours à Bruxelles, elle est engagée au Cirque Medrano, déjà, en avril 1912 pour la dernière saison de Geronimo Medrano – le clown Boum Boum – qui s’éteint le 27 avril. Elle part ensuite en tournée, notamment avec le Cirque Roche. De retour en avril 1923 dans la piste de Medrano, alors dirigé par Rodolphe Bonten, ses prouesses sont décrites par Gustave Fréjaville, dans l’édition du 19 avril 1923 de Comoedia : « C’est un éblouissant et surprenant spectacle que de suivre ses évolutions fantastiques, ses élans aériens vers la coupole du cirque, ses retours précis sur la corde, ses bonds intelligents de bête charmée, qui semblent tenir du miracle. ». En mars 1934, c’est au cours du spectacle sur le thème de 1900 qu’elle se produit à l’Alcazar de Paris, précédée toujours par le qualificatif de Reine du diabolo.
Sources :
- L’Artiste Lyrique du 6 avril 1912, au Cirque Roche à Bordeaux.
- Comoedia du 19 avril 1923, Chronique de la semaine, p. 3 (5e colonne, bas de page), du 19 juillet 1923 et du 20 mars 1934.
Primée dans un concours à Bruxelles, elle est engagée au Cirque Medrano, déjà, en avril 1912 pour la dernière saison de Geronimo Medrano – le clown Boum Boum – qui s’éteint le 27 avril. Elle part ensuite en tournée, notamment avec le Cirque Roche. De retour en avril 1923 dans la piste de Medrano, alors dirigé par Rodolphe Bonten, ses prouesses sont décrites par Gustave Fréjaville, dans l’édition du 19 avril 1923 de Comoedia : « C’est un éblouissant et surprenant spectacle que de suivre ses évolutions fantastiques, ses élans aériens vers la coupole du cirque, ses retours précis sur la corde, ses bonds intelligents de bête charmée, qui semblent tenir du miracle. ». En mars 1934, c’est au cours du spectacle sur le thème de 1900 qu’elle se produit à l’Alcazar de Paris, précédée toujours par le qualificatif de Reine du diabolo.
Sources :
- L’Artiste Lyrique du 6 avril 1912, au Cirque Roche à Bordeaux.
- Comoedia du 19 avril 1923, Chronique de la semaine, p. 3 (5e colonne, bas de page), du 19 juillet 1923 et du 20 mars 1934.
Images liées
BnF, Éditions multimédias, 2021