Enfants acrobates Japonais
Voyages autour du monde, 1889-90 : Types indigènes de différentes contrées
Album photographique d’Émile Gsell et Adolfo Farsari, 1889-1890
Album de 70 photographies positives sur papier albuminé d’après des négatifs sur verre, 24 x 33 cm
BnF, département des Estampes et de la photographie, 4-OD-344
© Bibliothèque nationale de France
La tête rasée et ceinte de bandeaux ou de turbans pour se protéger du froid, de jeunes bonzes travaillent la flexibilité de leur corps et leur respiration. Leurs exercices sont rythmés par leur professeur au son d’un un tambour – certainement un kakko, portable. Les temples bouddhistes ont ainsi contribué à irriguer d’un sang neuf les troupes de saltimbanques itinérantes aux XVIIIe et au XIXe siècle.
De nombreux netsuke (根付), sortes de boutons en buis ou en ivoire destinés à attacher des pièces de vêtements, reproduisent également des petits contorsionnistes dont le corps enroulé est un excellent motif pour les sculpteurs japonais. Minutieusement ouvragés, c’est avec un grand luxe de détails sur leur expression et leur costume que ces petits acrobates sont représentés en équilibre sur les mains ou avec un pied glissé derrière l’oreille.
De nombreux netsuke (根付), sortes de boutons en buis ou en ivoire destinés à attacher des pièces de vêtements, reproduisent également des petits contorsionnistes dont le corps enroulé est un excellent motif pour les sculpteurs japonais. Minutieusement ouvragés, c’est avec un grand luxe de détails sur leur expression et leur costume que ces petits acrobates sont représentés en équilibre sur les mains ou avec un pied glissé derrière l’oreille.
BnF, Éditions multimédias, 2021