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       Le refondateur 
      Hans Christian Andersen naît le 2 avril
      1805 à Odense d’une famille pauvre et dépravée (mère alcoolique,
      grand-père fou, grand-mère mythomane, tante prostituée). Dès l’âge
      de treize ans, il quitte le foyer familial pour tenter sa chance à
      Copenhague. Grâce à des protecteurs, il poursuit une scolarité
      difficile et s’essaye aux arts du spectacle. En 1821, il rédige son
      premier ouvrage, un drame romantique, La Chapelle de la forêt.
      Dès lors et jusqu’à sa mort en 1875, il ne cesse plus d’écrire
      poèmes, pièces de théâtre, contes, nouvelles et romans. Son premier
      recueil de contes est publié en 1834 sous la forme de deux minces
      fascicules dans lesquels figure la fameuse Princesse au petit pois.
      Le succès immédiat est considérable et ne se démentira plus jusqu’à
      la fin de sa vie. 
      La même année, il entreprend un long périple en Europe. La passion des
      voyages le tient, et il quitte régulièrement le Danemark pour découvrir
      de nouveaux horizons. En 1843, paraît un premier volume rassemblant ses
      contes, Nye Eventyr. Cinq ans plus tard, grâce à la traduction de
      Victor Caralp, la France découvre à son tour ces Nouveaux Contes. 
      Andersen est resté sa vie durant un homme seul, sans amour, sans famille,
      sans véritables amis intimes, vouant toute son existence à l’écriture.
      C’est un personnage étrange, tant intellectuellement que physiquement.
      Paradoxalement, en dépit de son immense nez, de ses membres interminables
      et son regard bizarre, Andersen se plaisait à être portraituré. 
            
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