Entretiens sur les contes de fées…
Entretiens sur les contes de fées et sur quelques autres ouvrages du temps, pour servir de préservatif contre le mauvais goût par l'Abbé Pierre de Villiers. Paris, J. Collombat, 1699. (16,2 x 8,9 cm)
Bibliothèque nationale de France, Littérature et Art (Y2. 8563)
© Bibliothèque nationale de France
Si la vogue des contes de fées rencontre le fervent soutien du Mercure galant, quelques critiques ne tardent pas à s'élever. La plus importante est due à l'abbé de Villiers qui dès 1699 fait paraître ses Entretiens sur les contes de fées. Adversaire des tragédies du temps jugées trop passionnées et des "barbinades", il dénonce sous la forme de cinq entretiens "ces ramas de contes de Fées, qui nous assassinent depuis un an ou deux". Fruit de l'oisiveté, le genre pêche par excès de frivolité et ne trouve grâce aux yeux de son censeur que dans un usage moral, d'où une relative indulgence à l'égard de Perrault.
 
 

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