Les deux mauvaises sœurs simulent le chagrin avec des oignons
Bibliothèque nationale de France, Littérature et art (EL 4 Y 3704)
© Albin Michel, 1986
Si la version de Mme Leprince de Beaumont est sexuellement édulcoré, transformant l'union charnelle de la Belle et la Bête en apprentissage psychologique, elle n'évacue pas la rivalité entre les trois sœurs. Binette Schroeder illustre ici littéralement la scène du départ de la Belle pour son sacrifice auprès de la Bête : les sœurs simulent le chagrin en se frottent les yeux avec des oignons. La théâtralité des attitudes et le décor réduit à des murs accentuent l'hypocrisie de ces pleurs.
 
 

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