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Le Conte de la mère-grand
est une variante du Petit Chaperon rouge recueillie
par le folkloriste Achille Millien (1838-1927) dans le Nivervais autour des années
1870 et publié par Paul Delarue (1886-1956) dans Le Conte populaire
franηais (Maisonneuve et Larose, 1957-1985). Comme
d'autres versions de la tradition orale, il présente le motif du chemin des
Epingles et des Aiguilles ainsi que celui du repas cannibale, tous deux
absents chez Perrault comme chez les Grimm. Yvonne Verdier les analyse
dans Grands-mères, si
vous saviez
En outre,
l'épisode du déshabillage qui précède le coucher du Chaperon est ici
fort développé. Cette version nivernaise présente enfin un dénouement
heureux, bien différent de celui des Grimm...
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C'était un femme qui avait fait du pain. Elle dit à sa fille : La petite fille arriva, frappa à la porte. Suivant qu'elle mangeait, il y avait une petite chatte qui
disait : Et pour tous les habits, le corset, la robe, le cotillon, les chausses, elle lui demandait où les mettre. Et le loup répondait : "Jette-les au feu, mon enfant, tu n'en as plus besoin." Quand elle fut couchée, la petite fille dit : Le bzou lui attacha un fil de laine au pied et la laissa aller. |
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