Thiase dionysiaque : satyres et ménades

Coupe attique attribué au peintre de Brygos , vers 480 av J.-C
Athènes
Céramique à figures rouges. Trace de réparation antique avec l’empreinte de trois agrafes métalliques aujourd’hui disparues. H. 12,1 cm ; D. 30 cm ; L. 37,7 cm
BnF, département des Monnaies, Médailles et Antiques, Luynes.689 – De Ridder 576
Photo © Bibliothèque nationale de France / CNRS - Maison Archéologie & Ethnologie René Ginouvès
Le cortège des satyres et des nymphes est rejoint par les ménades, emportées par le délire du dieu Dionysos, où les règles sont abolies et où se déploie, comme sur cette céramique, un érotisme débridé.
Ces créatures trouvent leur place dans la fantasy sensuelle ou écologique, comme celle de Thomas Burnett Swann. Leur magie vient de leur hybridité, mais aussi de l’attrait trouble qu’elle exerce, emportant vers un autre monde les humains fascinés et séduits. On les croise aussi dans les quelques œuvres imaginaires directement inspirées du monde antique.