Dragons et croyances

Ambroise Paré (1509?-1590), auteur du texte
1582
In-4° , pièces limin., 75 ff., portrait
BnF, Réserve des livres rares, 4-TE151-794
Photo © Bibliothèque nationale de France
On prêtait au rostre des serpents de mer – cousins aquatiques des dragons – des propriétés magiques. Le corps des dragons constitue en lui-même un butin désirable : Siegfried serait devenu invulnérable en se baignant dans son sang d’un dragon, et un scientifique comme Pline l’Ancien croyait qu’il se trouvait dans leur crâne une pierre précieuse dotée de pouvoirs. La perle qui se trouve dans la gorge du lóng chinois était supposée donner l’abondance, mais également la sagesse. Œufs, cœurs, écailles de dragons abondent dans la fantasy et notamment les jeux vidéo.