Weird Tales : l’érotisme

Weird Tales
juin 1933
Couverture
https://www.pulpcovers.com
Les couvertures des pulps affichent très régulièrement des corps nus de jeunes femmes souvent victimes de montres [monstres, peut-être…]. Il s’agit tout d’abord, pour l’éditeur, d’attirer le regard d’un lectorat majoritairement masculin. Mais, dans une société encore dominée par une morale protestante, la fantasy des pulps, considérée comme un art mineur et décalé, constitue un pas de côté face aux normes sociales de l’époque, non pas vers un monde féérique et merveilleux comme c’est le cas de la fantasy britannique, mais vers des univers étranges et parfois dérangeants (caractéristique associée à l’adjectif « weird ») où la monstruosité et la sexualité s’affichent en première page. La fantasy américaine en sera durablement marquée, notamment dans les comics des années 1970.