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Le Roman de Gérard de Nevers
 

Le Roman de Gérard de Nevers : couverture recto
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Le Roman de Gérard de Nevers : contre-plat avec la cote du manuscrit

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Fol. 1 : Scène de présentation

 Fol. 1 : Scène de présentation 

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 Le frontispice montre Charles de Nevers recevant ce roman qui lui est dédicacé. Le comte, assis sous un dais, consulte à une table improvisée le livre que lui présente son auteur, Jean de Wavrin. Celui-ci, accoudé au banc, s'adresse au dédicataire avec une gestuelle explicative et guette sa réaction. Deux témoins se tiennent en retrait. 

                                     

texte

 A tres hault et puissant prince et mon tres redoubté seigneur monseigneur Charles, conte de Nevers et de Retel, baron de Donzy, moy, qui tous les temps de ma vye, des le commenchement de vostre plus flourye jonesse, ay esté et suis vostre tres humble et obeïssant serviteur, pour la tres singulyere, vraye et naturelle amour que j'ay tous jours eu et ay et voel avoir touffe ma vye, corne tenu suis de vous servir, complaire et obeïr en touttes choses, meismement en celles que je sentiroie vous estre plaisantes et agreables, corne ung serviteur est tenu et obligyé de faire a son seigneur et maistre, et aussy pour ce que je vous sens estre enclin a prendre plaisir et vous esleesier a voir et oÿr lire les plaisantes et gracieuses histoires des fais des nobles et vaillans princes jadis yoz predecesseurs, et meismement de tous aultres nobles hommes qui par cy devant, par leur proeces et vaillances, au confort et a l'ayde de leur noble chevalerye ont fait leurs conquestes dont puis ilz ont possessé et tenu leurs terres et seignouryes et par ce aquis honneur, gloire et grant recommandacion de proece, et tant que leurs fais ont esté et sont encores pris pour bonne exemple, miroir et fondacion aux nobles et vaillans homez qui depuis eulx ont rengné et rengent encores sur terre, et dont la memoire des homez vivans seroit estainte et faillye se n'estoit que leurs dis et fais feuissent mys et redigés par escript en aourné et plaisant langaige selonc le petit entendement de ceulx qui ad ce faire labeurent, je a ceste cause me suis ingeré et avanchyé de moy traveillier a aplicquier mon petit sens et entendement a mettre et rediger par escript ce petit livret lequel par avant estoit en langage provençal et moult dificile a entendre, lequel ie vous donne et presente en vous supplyant humblement icelluy prendre benignement en grey et non pas prendre garde au don ne a l'euvre, mais au bon voloir et corraqe qui me meult ad ce faire, vous supplyant humblement et aux nobles qui le liront ou oront lire, que se parfluïté ou trop d'abondance de langaige y est trouvee, il vous plaise suppleer mon ignorance et regarder a l'entendement de l'histoire plus que a l'ordonnance et fachon de mon ouvrage. Et se en ce vous comprenés ou trouvés chose qui puist tourner et prourfiter a l'emplifficacion de la vaillance et recommendacion de vostre noble personne, il le vous plaise retenir a la loenge du souverain roy de gloire et memoyre de moy, vostre humble et petit serviteur. Cy fine le prologue de cestuy livre.
<i>Gérard de Nevers</i>. Ed. L.F.H. Lowe. Princeton, 1928. (p. 1-2). 

 Fol. 1 : Scène de présentation 
Le Roman de Gérard de Nevers : contre-plat avec la cote du manuscrit

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Fol. 1 : Scène de présentation

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 Le frontispice montre Charles de Nevers recevant ce roman qui lui est dédicacé. Le comte, assis sous un dais, consulte à une table improvisée le livre que lui présente son auteur, Jean de Wavrin. Celui-ci, accoudé au banc, s'adresse au dédicataire avec une gestuelle explicative et guette sa réaction. Deux témoins se tiennent en retrait. 

                                     

texte

 A tres hault et puissant prince et mon tres redoubté seigneur monseigneur Charles, conte de Nevers et de Retel, baron de Donzy, moy, qui tous les temps de ma vye, des le commenchement de vostre plus flourye jonesse, ay esté et suis vostre tres humble et obeïssant serviteur, pour la tres singulyere, vraye et naturelle amour que j'ay tous jours eu et ay et voel avoir touffe ma vye, corne tenu suis de vous servir, complaire et obeïr en touttes choses, meismement en celles que je sentiroie vous estre plaisantes et agreables, corne ung serviteur est tenu et obligyé de faire a son seigneur et maistre, et aussy pour ce que je vous sens estre enclin a prendre plaisir et vous esleesier a voir et oÿr lire les plaisantes et gracieuses histoires des fais des nobles et vaillans princes jadis yoz predecesseurs, et meismement de tous aultres nobles hommes qui par cy devant, par leur proeces et vaillances, au confort et a l'ayde de leur noble chevalerye ont fait leurs conquestes dont puis ilz ont possessé et tenu leurs terres et seignouryes et par ce aquis honneur, gloire et grant recommandacion de proece, et tant que leurs fais ont esté et sont encores pris pour bonne exemple, miroir et fondacion aux nobles et vaillans homez qui depuis eulx ont rengné et rengent encores sur terre, et dont la memoire des homez vivans seroit estainte et faillye se n'estoit que leurs dis et fais feuissent mys et redigés par escript en aourné et plaisant langaige selonc le petit entendement de ceulx qui ad ce faire labeurent, je a ceste cause me suis ingeré et avanchyé de moy traveillier a aplicquier mon petit sens et entendement a mettre et rediger par escript ce petit livret lequel par avant estoit en langage provençal et moult dificile a entendre, lequel ie vous donne et presente en vous supplyant humblement icelluy prendre benignement en grey et non pas prendre garde au don ne a l'euvre, mais au bon voloir et corraqe qui me meult ad ce faire, vous supplyant humblement et aux nobles qui le liront ou oront lire, que se parfluïté ou trop d'abondance de langaige y est trouvee, il vous plaise suppleer mon ignorance et regarder a l'entendement de l'histoire plus que a l'ordonnance et fachon de mon ouvrage. Et se en ce vous comprenés ou trouvés chose qui puist tourner et prourfiter a l'emplifficacion de la vaillance et recommendacion de vostre noble personne, il le vous plaise retenir a la loenge du souverain roy de gloire et memoyre de moy, vostre humble et petit serviteur. Cy fine le prologue de cestuy livre.
<i>Gérard de Nevers</i>. Ed. L.F.H. Lowe. Princeton, 1928. (p. 1-2). 

 Fol. 1 : Scène de présentation 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 4v
Fol. 4v
Fol. 5 : Gérard et Liziart s’invectivent devant le roi

 Fol. 5 : Gérard et Liziart s'invectivent devant le roi 

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 La scène se passe à la cour de Louis VI le Gros. On chante, on danse. Parmi les personnages se trouve Gérard, comte de Nevers. Avec l'arrogance de ses dix-sept ans, il se flatte de l'indéfectible affection que lui porte Euriant, l'élue de son coeur. Il relèverait tout défi de quiconque en douterait. Liziart, comte de Forest, agacé par tant de fierté, relève la gageure et se dit capable de séduire la pucelle en moins de huit jours. Il cédera ses terres à Gérard s'il échoue, mais en cas de succès, il attend de lui l'abandon de tous ses biens. Le roi tente de les convaincre que le pari est déraisonnable. Devant leur obstination, le souverain reçoit leur gage.

Le roi trône seul et de face. Perplexe, il s'appuie sur une canne. Témoin des invectives qu'échangent devant lui Gérard et Liziart se faisant face, bras en avant. La petite taille du premier rappelle son jeune âge. Quatre témoins se tiennent derrière le banc royal. 

 Fol. 5 : Gérard et Liziart s'invectivent devant le roi 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 4v
Fol. 4v
Fol. 5 : Gérard et Liziart s’invectivent devant le roi

 Fol. 5 : Gérard et Liziart s'invectivent devant le roi 

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 La scène se passe à la cour de Louis VI le Gros. On chante, on danse. Parmi les personnages se trouve Gérard, comte de Nevers. Avec l'arrogance de ses dix-sept ans, il se flatte de l'indéfectible affection que lui porte Euriant, l'élue de son coeur. Il relèverait tout défi de quiconque en douterait. Liziart, comte de Forest, agacé par tant de fierté, relève la gageure et se dit capable de séduire la pucelle en moins de huit jours. Il cédera ses terres à Gérard s'il échoue, mais en cas de succès, il attend de lui l'abandon de tous ses biens. Le roi tente de les convaincre que le pari est déraisonnable. Devant leur obstination, le souverain reçoit leur gage.

Le roi trône seul et de face. Perplexe, il s'appuie sur une canne. Témoin des invectives qu'échangent devant lui Gérard et Liziart se faisant face, bras en avant. La petite taille du premier rappelle son jeune âge. Quatre témoins se tiennent derrière le banc royal. 

 Fol. 5 : Gérard et Liziart s'invectivent devant le roi 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 7v
Fol. 7v
Fol. 8 : Euriant éconduit Liziart

Fol. 8 : Euriant éconduit Liziart 
 

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 Liziart se rend à Nevers auprès d'Euriant, la demoiselle qui fait l'objet du défi. Il tente en vain de la séduire. Econduit, déçu et songeur, le voici assis à une fenêtre, le visage enfoncé dans le poing. Euriant, debout, se détourne de lui pour s'adresser à deux serviteurs qui installent une table : l'un apporte les tréteaux, l'autre maintient le plateau à la verticale.   

Fol. 8 : Euriant éconduit Liziart 
 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 7v
Fol. 7v
Fol. 8 : Euriant éconduit Liziart

Fol. 8 : Euriant éconduit Liziart 
 

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 Liziart se rend à Nevers auprès d'Euriant, la demoiselle qui fait l'objet du défi. Il tente en vain de la séduire. Econduit, déçu et songeur, le voici assis à une fenêtre, le visage enfoncé dans le poing. Euriant, debout, se détourne de lui pour s'adresser à deux serviteurs qui installent une table : l'un apporte les tréteaux, l'autre maintient le plateau à la verticale.   

Fol. 8 : Euriant éconduit Liziart 
 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 10v

 Fol. 10v

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 Fol. 10v

 Fol. 10v
Fol. 11 : Gondrée perce un trou dans le mur de la chambre d’Euriant

Fol. 11 : Gondrée perce un trou dans le mur de la chambre d'Euriant   

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 Liziart trouve une alliée inattendue en la personne de Gondrée, la vieille gouvernante. Celle-ci va lui permettre de voir sa maîtresse nue par un subterfuge. Elle perce un trou dans le mur de la chambre pour qu'il puisse la surprendre au bain sans être vu.

L'espace est divisé en deux pièces par un mur. Alors qu'Euriant, déjà pieds nus, délace son corsage pour entrer dans la cuve du bain, Gondrée, sa servante, se tient dans la pièce opposée et perce le mur de séparation avec une chignole.   

Fol. 11 : Gondrée perce un trou dans le mur de la chambre d'Euriant   
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 10v

 Fol. 10v

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 Fol. 10v

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 Liziart trouve une alliée inattendue en la personne de Gondrée, la vieille gouvernante. Celle-ci va lui permettre de voir sa maîtresse nue par un subterfuge. Elle perce un trou dans le mur de la chambre pour qu'il puisse la surprendre au bain sans être vu.

L'espace est divisé en deux pièces par un mur. Alors qu'Euriant, déjà pieds nus, délace son corsage pour entrer dans la cuve du bain, Gondrée, sa servante, se tient dans la pièce opposée et perce le mur de séparation avec une chignole.   

Fol. 11 : Gondrée perce un trou dans le mur de la chambre d'Euriant   
Fol. 12v : Liziart parvient à voir le sein d’Euriant marqué d’une violette

 Fol. 12v : Liziart parvient à voir le sein d'Euriant marqué d'une violette               

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 Liziart, éconduit par Euriant, pourra pourtant faire preuve d’une connaissance intime en révélant un détail de son anatomie. En regardant par un trou à travers le mur, il découvre en effet "l'enseigne" sur le sein d'Euriant : c'est une marque au motif de violette.

La cheminée et le lit soulignent l'intimité de la chambre où Euriant prend son bain, coiffée d'un bonnet pour seul vêtement. Un escabeau se trouve près du baquet. Sa nudité est visible jusqu'aux hanches. L' "enseigne", marque distinctive et intime, se devine par une légère touche d'encre au-dessus du téton. Dans l'autre pièce, Liziart, qui s'appuie au mur, Y plaque son visage pour l'observer par le trou, cela en présence de Gondrée. 

 Fol. 12v : Liziart parvient à voir le sein d'Euriant marqué d'une violette               
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 13
Fol. 13
Fol. 12v : Liziart parvient à voir le sein d’Euriant marqué d’une violette

 Fol. 12v : Liziart parvient à voir le sein d'Euriant marqué d'une violette               

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 Liziart, éconduit par Euriant, pourra pourtant faire preuve d’une connaissance intime en révélant un détail de son anatomie. En regardant par un trou à travers le mur, il découvre en effet "l'enseigne" sur le sein d'Euriant : c'est une marque au motif de violette.

La cheminée et le lit soulignent l'intimité de la chambre où Euriant prend son bain, coiffée d'un bonnet pour seul vêtement. Un escabeau se trouve près du baquet. Sa nudité est visible jusqu'aux hanches. L' "enseigne", marque distinctive et intime, se devine par une légère touche d'encre au-dessus du téton. Dans l'autre pièce, Liziart, qui s'appuie au mur, Y plaque son visage pour l'observer par le trou, cela en présence de Gondrée. 

 Fol. 12v : Liziart parvient à voir le sein d'Euriant marqué d'une violette               
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol. 13
Fol. 13
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol.19v
Fol. 19v
Fol. 20 : Gérard s’apprête à tuer Euriant qu’il croit infidèle

 Fol. 20 : Gérard s'apprête à tuer Euriant qu'il croit infidèle 

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 Liziart a décrit la particularité physique d'Euriant devant la cour : elle s'est donc offerte, croit-on ! Gérard, au désespoir, cède son titre et emmène la demoiselle dans la forêt d'Orléans. Il s'apprête à la tuer quand un monstre survient. Gérard pourra le vaincre parce qu'Euriant l'en a averti. Ne pouvant plus éliminer sa salvatrice, il l'abandonne seule à sa douleur.

Gérard a attaché les deux montures aux arbres. Épée en main, il saisit par les cheveux Euriant qui lui demande grâce à genoux. Un dragon qu'elle seule peut voir, surgit derrière son bourreau. 

 Fol. 20 : Gérard s'apprête à tuer Euriant qu'il croit infidèle 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol.19v
Fol. 19v
Fol. 20 : Gérard s’apprête à tuer Euriant qu’il croit infidèle

 Fol. 20 : Gérard s'apprête à tuer Euriant qu'il croit infidèle 

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 Liziart a décrit la particularité physique d'Euriant devant la cour : elle s'est donc offerte, croit-on ! Gérard, au désespoir, cède son titre et emmène la demoiselle dans la forêt d'Orléans. Il s'apprête à la tuer quand un monstre survient. Gérard pourra le vaincre parce qu'Euriant l'en a averti. Ne pouvant plus éliminer sa salvatrice, il l'abandonne seule à sa douleur.

Gérard a attaché les deux montures aux arbres. Épée en main, il saisit par les cheveux Euriant qui lui demande grâce à genoux. Un dragon qu'elle seule peut voir, surgit derrière son bourreau. 

 Fol. 20 : Gérard s'apprête à tuer Euriant qu'il croit infidèle 
Fol. 28v : Gérard surprend la conversation de Liziart et Gondrée

Fol. 28v : Gérard surprend la conversation de Liziart et Gondrée 

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 Tandis que le duc de Metz prend Euriant sous sa protection, Gérard s'enquiert de ses anciennes possessions. Il retourne dans le comté de Nevers et, sous le masque d'un jongleur, pénètre dans son ancienne demeure. Après avoir joué de la viole, il surprend une conversation qui lui révèle la machination dont il est victime.

Gondrée et Liziart, attablés sous un dais, sont entourés de quelques courtisans. Gérard, que l'on prend pour un jongleur, se rapproche de la cheminée où brûle un feu. Placé derrière Liziart et Gondrée, il surprend la conversation et découvre leur forfait. Au premier plan, un chien fixe un épervier sur son perchoir.                      

Fol. 28v : Gérard surprend la conversation de Liziart et Gondrée 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol.29
Fol. 29
Fol. 28v : Gérard surprend la conversation de Liziart et Gondrée

Fol. 28v : Gérard surprend la conversation de Liziart et Gondrée 

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 Tandis que le duc de Metz prend Euriant sous sa protection, Gérard s'enquiert de ses anciennes possessions. Il retourne dans le comté de Nevers et, sous le masque d'un jongleur, pénètre dans son ancienne demeure. Après avoir joué de la viole, il surprend une conversation qui lui révèle la machination dont il est victime.

Gondrée et Liziart, attablés sous un dais, sont entourés de quelques courtisans. Gérard, que l'on prend pour un jongleur, se rapproche de la cheminée où brûle un feu. Placé derrière Liziart et Gondrée, il surprend la conversation et découvre leur forfait. Au premier plan, un chien fixe un épervier sur son perchoir.                      

Fol. 28v : Gérard surprend la conversation de Liziart et Gondrée 
Le Roman de Gérard de Nevers : Fol.29
Fol. 29
Gérard de Nevers : Fol.34v
Fol. 34v
Fol. 35 : Duel entre Gérard et Galerant

Fol. 35 : Duel entre Gérard et Galerant

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 La vérité une fois découverte, le dénouement est sans cesse reporté par des péripéties. Gérard doit mener une quête chevaleresque qui éprouve sa bravoure et lui gagne l'amour de plusieurs jeunes filles.

Le voici en combat singulier, épées et lances au sol. Gérard et Galerant s'empoignent pendant que leurs montures se détournent. Celle de Gérard porte un harnais rouge. Des spectateurs, qui attendent l'issue du duel, se penchent à chaque créneau du mur d'enceinte. 

Fol. 35 : Duel entre Gérard et Galerant
Gérard de Nevers : Fol.34v
Fol. 34v
Fol. 35 : Duel entre Gérard et Galerant

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 La vérité une fois découverte, le dénouement est sans cesse reporté par des péripéties. Gérard doit mener une quête chevaleresque qui éprouve sa bravoure et lui gagne l'amour de plusieurs jeunes filles.

Le voici en combat singulier, épées et lances au sol. Gérard et Galerant s'empoignent pendant que leurs montures se détournent. Celle de Gérard porte un harnais rouge. Des spectateurs, qui attendent l'issue du duel, se penchent à chaque créneau du mur d'enceinte. 

Fol. 35 : Duel entre Gérard et Galerant
Gérard de Nevers : Fol.60v
Fol. 60v
Fol. 61 : Gérard boit le philtre d’amour

 Fol. 61 : Gérard boit le philtre d'amour 

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 Gérard a beau affabuler, prétendre être marié ou s'inventer une vie dissolue, rien ne dissuade la pressante Églantine, fille du duc de Cologne, qui veut le séduire. Elle n'y parviendra que par un philtre d'amour.

La scène a pour cadre la chambre de la princesse Églantine. Sa main tendue invite Gérard à boire le philtre préparé à son attention. Sa maîtresse, portant l'aiguière, fait de même. Le visage de Gérard est masqué par la coupe dont il avale le contenu. 

 Fol. 61 : Gérard boit le philtre d'amour 
Gérard de Nevers : Fol.60v
Fol. 60v
Fol. 61 : Gérard boit le philtre d’amour

 Fol. 61 : Gérard boit le philtre d'amour 

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 Gérard a beau affabuler, prétendre être marié ou s'inventer une vie dissolue, rien ne dissuade la pressante Églantine, fille du duc de Cologne, qui veut le séduire. Elle n'y parviendra que par un philtre d'amour.

La scène a pour cadre la chambre de la princesse Églantine. Sa main tendue invite Gérard à boire le philtre préparé à son attention. Sa maîtresse, portant l'aiguière, fait de même. Le visage de Gérard est masqué par la coupe dont il avale le contenu. 

 Fol. 61 : Gérard boit le philtre d'amour 
Gérard de Nevers : Fol.70v

 Fol. 70v

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 Fol. 70v

 Fol. 70v
Fol. 71 : Euriant est agressée par Mélyatir

 Fol. 71 : Euriant est agressée par Mélyatir   

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 Tandis que Gérard est sous le charme d’Églantine, Euriant subit les assauts de Mélyatir, un vassal du duc de Cologne. Repoussé par un coup de pied au visage, Mélyatir va se venger en faisant accuser Euriant d'avoir assassiné la soeur du duc dont elle est l'amie. L'affaire se dénouera plus tard, par un duel entre Gérard et Mélyatir qui va avouer son forfait au moment de mourir.

Voici Mélyatir, les bras écartés en avant, qui s'avance vers Euriant. Elle s'est réfugiée sur un coin du lit. Pour se défendre, elle bascule le torse en arrière et frappe son agresseur du pied droit au visage. Ce coup énergique lui brise quelques dents. Le traître dira les avoir cassées à un tournoi ! 

 Fol. 71 : Euriant est agressée par Mélyatir   
Gérard de Nevers : Fol.70v

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Fol. 71 : Euriant est agressée par Mélyatir

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 Tandis que Gérard est sous le charme d’Églantine, Euriant subit les assauts de Mélyatir, un vassal du duc de Cologne. Repoussé par un coup de pied au visage, Mélyatir va se venger en faisant accuser Euriant d'avoir assassiné la soeur du duc dont elle est l'amie. L'affaire se dénouera plus tard, par un duel entre Gérard et Mélyatir qui va avouer son forfait au moment de mourir.

Voici Mélyatir, les bras écartés en avant, qui s'avance vers Euriant. Elle s'est réfugiée sur un coin du lit. Pour se défendre, elle bascule le torse en arrière et frappe son agresseur du pied droit au visage. Ce coup énergique lui brise quelques dents. Le traître dira les avoir cassées à un tournoi ! 

 Fol. 71 : Euriant est agressée par Mélyatir   
Gérard de Nevers : Fol.76v
Fol. 76v
Fol. 77 : Gérard reconnaît la bague offerte à Euriant

 Fol. 77 : Gérard reconnaît la bague offerte à Euriant 

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 Un philtre d'amour a rendu Gérard amoureux de la princesse Églantine. Il se serait marié avec elle si son épervier n'avait, la veille de la cérémonie, capturé une alouette portant à son cou la bague qu'il avait offerte autrefois à Euriant et que l’oiseau lui avait volé. Reconnaissant le bijou, Gérard se souvient de son véritable amour et renonce au mariage. Ayant recouvré la mémoire, il poursuit son chemin que le hasard mène auprès de jeunes filles menacées.

Gérard est descendu de sa monture, laquelle est attachée avec une autre à un arbre. Bras tendus, il tient dans une main l'alouette morte, dans l'autre l'épervier qui la lui a rapportée. Son chien est à ses pieds.   

 Fol. 77 : Gérard reconnaît la bague offerte à Euriant 
Gérard de Nevers : Fol.76v
Fol. 76v
Fol. 77 : Gérard reconnaît la bague offerte à Euriant

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 Un philtre d'amour a rendu Gérard amoureux de la princesse Églantine. Il se serait marié avec elle si son épervier n'avait, la veille de la cérémonie, capturé une alouette portant à son cou la bague qu'il avait offerte autrefois à Euriant et que l’oiseau lui avait volé. Reconnaissant le bijou, Gérard se souvient de son véritable amour et renonce au mariage. Ayant recouvré la mémoire, il poursuit son chemin que le hasard mène auprès de jeunes filles menacées.

Gérard est descendu de sa monture, laquelle est attachée avec une autre à un arbre. Bras tendus, il tient dans une main l'alouette morte, dans l'autre l'épervier qui la lui a rapportée. Son chien est à ses pieds.   

 Fol. 77 : Gérard reconnaît la bague offerte à Euriant 
Fol. 85v : Gérard à la rescousse de la demoiselle à la fontaine

 Fol. 85v : Gérard à la rescousse de la demoiselle à la fontaine

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 Au cours de sa quête, Gérard vient au secours de demoiselles en détresse. Il se laisse tromper par l'une d'elle qui, pour se libérer de son chevalier, affirme que celui-ci la maltraite, l'obligeant à l'attendre dans l'eau froide d'une fontaine. Le chevalier gît à terre, vaincu par Gérard, qui rengaine son épée. La demoiselle qu'il a délivrée s'approche de l'arbre où pend son vêtement. Elle est complètement nue, la main cachant mal son sexe.

Cette séquence, ajoutée au récit d'origine, offre à l’artiste l’occasion d’un nu féminin intégral. Ce nu, séducteur et provocant, contraste avec la nudité presque pudique d’Euriant, héroïne pure, observée dans son bain à son insu. (fol. 12v).                                 

 Fol. 85v : Gérard à la rescousse de la demoiselle à la fontaine
Gérard de Nevers : Fol.86

Fol. 86 

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Fol. 86 

Fol. 86 
Fol. 85v : Gérard à la rescousse de la demoiselle à la fontaine

 Fol. 85v : Gérard à la rescousse de la demoiselle à la fontaine

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 Au cours de sa quête, Gérard vient au secours de demoiselles en détresse. Il se laisse tromper par l'une d'elle qui, pour se libérer de son chevalier, affirme que celui-ci la maltraite, l'obligeant à l'attendre dans l'eau froide d'une fontaine. Le chevalier gît à terre, vaincu par Gérard, qui rengaine son épée. La demoiselle qu'il a délivrée s'approche de l'arbre où pend son vêtement. Elle est complètement nue, la main cachant mal son sexe.

Cette séquence, ajoutée au récit d'origine, offre à l’artiste l’occasion d’un nu féminin intégral. Ce nu, séducteur et provocant, contraste avec la nudité presque pudique d’Euriant, héroïne pure, observée dans son bain à son insu. (fol. 12v).                                 

 Fol. 85v : Gérard à la rescousse de la demoiselle à la fontaine
Gérard de Nevers : Fol.86

Fol. 86 

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Fol. 86 

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Gérard de Nevers :  Fol. 93v

Fol. 93v  

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Fol. 93v  

Fol. 93v  
Fol. 94 : Gérard terrasse un géant

 Fol. 94 : Gérard terrasse un géant   

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 Une aventure chassant l’autre, Gérard secourt une jeune femme que revendique un géant cannibale.

Gérard est monté à califourchon sur le corps du géant allongé sur le sol. II le frappe à la tête avec la longue masse qu'il lui a prise. Le géant terrassé porte une barbe. Il est revêtu d'une cotte de mailles. Les témoins se tiennent à distance à l'abri d'un bosquet. 

 Fol. 94 : Gérard terrasse un géant   
Gérard de Nevers :  Fol. 93v

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Fol. 94 : Gérard terrasse un géant

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 Une aventure chassant l’autre, Gérard secourt une jeune femme que revendique un géant cannibale.

Gérard est monté à califourchon sur le corps du géant allongé sur le sol. II le frappe à la tête avec la longue masse qu'il lui a prise. Le géant terrassé porte une barbe. Il est revêtu d'une cotte de mailles. Les témoins se tiennent à distance à l'abri d'un bosquet. 

 Fol. 94 : Gérard terrasse un géant   
Gérard de Nevers : Fol. 113v

Fol. 113v

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Fol. 113v

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Fol. 114 : Gérard triomphe de Liziart au tournoi

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Un tournoi oppose les partisans de Liziart, l'usurpateur, à ceux du comte de Nevers, en présence du roi. La phalange de Gérard porte les couleurs blanches. À la première lice, il a désarçonné Liziart de sa lance et abattu sa monture. Le roi dans la tribune commente cet exploit, tourné vers son vis-à-vis couronné lui aussi. Cette victoire préfigure l’épisode final.    

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Gérard de Nevers : Fol. 113v

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Fol. 113v

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Fol. 114 : Gérard triomphe de Liziart au tournoi

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Un tournoi oppose les partisans de Liziart, l'usurpateur, à ceux du comte de Nevers, en présence du roi. La phalange de Gérard porte les couleurs blanches. À la première lice, il a désarçonné Liziart de sa lance et abattu sa monture. Le roi dans la tribune commente cet exploit, tourné vers son vis-à-vis couronné lui aussi. Cette victoire préfigure l’épisode final.    

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Fol. 121v : Liziart vaincu passe aux aveux

Fol. 121v : Liziart vaincu passe aux aveux 

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 Liziart, désarçonné, est vaincu lors du duel judiciaire qui l'oppose à Gérard. Le roi s'est avancé dans le champ pour écouter Liziart blessé qui, tête nue et mains jointes en signe de supplication, demande merci. Gérard se tient debout à ses côtés. Il exige des aveux devant les barons et soldats réunis.

Ces aveux entraîneront l'exécution de Liziart et celle de sa complice Gondrée. Rétabli dans ses droits, Gérard va retrouver son comté, obtenir celui de son rival et épouser Euriant.   

Fol. 121v : Liziart vaincu passe aux aveux 
Gérard de Nevers: page fin

Gérard de Nevers: page fin

Gérard de Nevers: page fin
Fol. 121v : Liziart vaincu passe aux aveux

Fol. 121v : Liziart vaincu passe aux aveux 

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 Liziart, désarçonné, est vaincu lors du duel judiciaire qui l'oppose à Gérard. Le roi s'est avancé dans le champ pour écouter Liziart blessé qui, tête nue et mains jointes en signe de supplication, demande merci. Gérard se tient debout à ses côtés. Il exige des aveux devant les barons et soldats réunis.

Ces aveux entraîneront l'exécution de Liziart et celle de sa complice Gondrée. Rétabli dans ses droits, Gérard va retrouver son comté, obtenir celui de son rival et épouser Euriant.   

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Gérard de Nevers: page fin

Gérard de Nevers: page fin

Gérard de Nevers: page fin
Le Roman de Gérard de Nevers : couverture verso
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Inspiré du Roman de la Violette écrit au début du XIII° siècle par Gerbert de Montreuil, le Roman de Gérard de Nevers relate l'idylle entre le noble chevalier Gérard de Nevers et la belle Euriant. Leur histoire d'amour est mise à mal par un rival, Liziart, comte de Forest, qui relève le défi de séduire la belle promise. L'auteur de cette mise en prose serait Jean de Wavrin (1394-1471), bibliophile, diplomate et conseiller de Philippe le Bon, à qui l'on doit une Chronique d'Angleterre. Le manuscrit, copié sur papier, comporte cinquante-quatre illustrations exécutées à l'encre et à l'aquarelle. De style expressif, proches de la caricature et cependant  narratifs, ces dessins très modernes se démarquent nettement de l'enluminure pratiquée à cette époque. On les attribue à un miniaturiste anonyme, désigné du nom de son principal commanditaire, le Maître de Wavrin. Voici une sélection de feuillets.