Découvrir, comprendre, créer, partager

Image à explorer

L’initiation
 

L’initiation
Le format de l'image est incompatible
Le vénérable maître
Le format de l'image est incompatible
Le premier surveillant
Le format de l'image est incompatible
Le second surveillant
Le format de l'image est incompatible
Le récipiendaire
Le format de l'image est incompatible
L'orateur
Le format de l'image est incompatible
Le secrétaire
Le format de l'image est incompatible
Le trésorier
Le format de l'image est incompatible
Le frère sentinelle
Le format de l'image est incompatible
Le tapis de loge
Le format de l'image est incompatible
Les trois piliers
Le format de l'image est incompatible
L'expert
Le format de l'image est incompatible
Explorer l'image

Après avoir fait acte de candidature, après avoir été soumis à trois enquêtes par des membres de la loge pressentie, puis avoir été interrogé sous le bandeau par les maîtres et maîtresses rassemblés, le profane, si le vote lui a été favorable, devient un récipiendaire près à participer à la cérémonie d'initiation. Sa première épreuve est constituée par un temps de recueillement dans le cabinet de réflexion. Il est entouré de symboles qui l'invitent à la méditation sur une mort symbolique. On appelle cette épreuve, épreuve de la Terre. Après avoir frappé à la porte du Temple, les épreuves de l'air, de l'eau, et du feu vont le ramener à la vie, à une nouvelle vie.

Initier, c'est introduire aux mystères, dit le dictionnaire.

Les mystères ne sont pas pour les maçons ce qui est occulte ou réservé à quelques-uns, mais bien le devenir, encore inconnu du nouvel initié, qu'il devra découvrir en le construisant.

Retour à l'image principale

L’initiation

Le vénérable maître

Comme le soleil se lève à l'est pour ouvrir le jour, le vénérable maître siège à l'orient pour ouvrir la loge et diriger ses travaux. Comme tous les officiers de la loge, il est élu par les autres maîtres, pour un an, renouvelable trois fois. Il tient le maillet, signe de son autorité. C'est par l'équerre, bijou du Vénérable Maître, qui réunit l'horizontale et la perpendiculaire, qu'il recherche la vérité. Il usera de l'équerre pour que chaque pierre polie, chaque maçon, trouve sa place, parfaitement imbriquée pour que la construction soit harmonieuse. Sinon l'édifice, peu stable, s'écroulerait rapidement. C'est lui qui constitue maçon le nouvel initié.

Le premier surveillant

Responsable de l'instruction des compagnons, il contrôle la colonne du midi, c'est-à-dire les frères  et sœurs assis au sud du temple, place notamment des compagnons. Il dispose d'un maillet et d'un flambeau comme le deuxième surveillant et est ainsi associé au vénérable maître dans la gestion de la lumière, l'ouverture et la clôture des travaux et la circulation de la parole. Son bijou est le niveau, symbole du bâtisseur. Le niveau place parfaitement le 1er surveillant entre la perpendiculaire du 2nd surveillant et l'équerre du vénérable maître.

Le second surveillant

Le frère second surveillant est chargé de l'instruction des apprentis. Ici il guide le récipiendaire, charge confiée normalement à l'expert. Il contrôle la colonne du septentrion, c'est-à-dire les frères  et sœurs assis au nord du temple, place notamment des apprentis, place à laquelle nous sommes en tant que spectateur de la gravure. Il dispose d'un maillet et d'un flambeau comme le premier surveillant et est ainsi associé au vénérable maître dans la gestion de la lumière, l'ouverture et la clôture des travaux et la circulation de la parole. Son bijou est le perpendiculaire ou fil à plomb.

Le récipiendaire

Il est entré dans le temple par la porte basse, les yeux bandés, une manche défaite et un pied déchaussé, "ni nu, ni vêtu". Il a laissé ses métaux à la porte du temple : matériellement, il a laissé ses armes, ses bijoux ; symboliquement les richesses, les honneurs, les aspirations futiles auxquels il pouvait s'attacher dans le monde profane. Il s'apprête à effectuer les trois voyages symboliques de l'initiation.

L'orateur

A la gauche du vénérable maître, l'orateur veille au respect du rituel, il formule les votes et synthétise la pensée de la loge en essayant de la guider vers l'essentiel. Porte-parole de la loge, il formulera l'allocution de bienvenue au nouvel initié en dégageant pour lui l'essence de la cérémonie qu'il viendra de vivre. Le bijou de l'orateur est les tables de la loi.

Le secrétaire

Il incarne la mémoire de l'atelier et inscrit sur des registres tous les travaux qui s'y accomplissent afin de leur donner une dimension d'éternité. Ses résumés des tenues précédentes sont lus en début de chaque tenue, éventuellement amendés avant un vote d'approbation à main levée au coup de maillet du vénérable, le vote ayant été formulé par l'orateur. Ces registres, appelés livres d'architecture nous renseignent aujourd'hui sur la vie des loges aux siècles précédents. Des plumes constituent le bijou du secrétaire.

Le trésorier

La loge est une association qui gère ses besoins matériels : location du temple, achat des objets rituels, aide à des frères en difficultés. Ses ressources viennent des cotisations de ses membres dont le montant voté chaque année. Le frère trésorier fait approuver ses comptes chaque année. Pour être éligible au collège des officiers, comme pour être électeur, il faut justifier de son assiduité et être à jour de ses cotisations auprès du trésor.

Le frère sentinelle

Appelé plus souvent couvreur, il veille à ce que le temple soit "couvert", c'est-à-dire qu'aucune oreille indiscrète ne puisse perturber les travaux. Mais la formulation de frère sentinelle rend compte de la mission plus subtile que ce frère, en général le précédent vénérable, joue à l'occident. Face au nouveau vénérable, il le soutient de son énergie et son expérience et veille à l'harmonieuse exécution du rituel.

Le tapis de loge

L’initiation : Le tapis de loge

Les symboles du tableau de loge figurant le temple étaient à l'origine tracés sur le sol et effacés soigneusement à la clôture des travaux. Lorsque les loges construisirent leurs temples, il sembla plus simple de fabriquer un "tapis" qu'on déroule en début de tenue. Ce tapis ou tableau rassemble les symboles et enseignements que les maçons doivent connaître à chaque grade. Ici le tapis est au grade d'apprenti. Une étoile flamboyante remplace le delta lumineux ; L'entrée du temple est figurée par les seules marches entre les colonnes et le pavé mosaïque. Une des trois fenêtres est étrangement figurée au nord.

Les trois piliers

Les lumières des piliers sont situées à trois des quatre angles du tapis. Le vénérable allume la lumière du premier pilier, figuré en général par une colonne ionique, associé à la sagesse qui est un état stable et permanent de la lumière. Le second surveillant allume la lumière du deuxième pilier, figuré par une colonne dorique, associé au symbolisme de la force, puissance absolue de la lumière. Le second surveillant allume le troisième pilier, colonne corinthienne, associé à la beauté, unité harmonieuse de la lumière. Les trois soutiennent la loge. Selon les rites, la place des piliers est différente.

L'expert

L'expert est un des trois officiers à porter l'épée au cours de son office. Le premier est le vénérable, avec une épée flamboyante - fonction spirituelle. Le troisième est le couvreur - fonction consistant à défendre la porte du temple des possibles intrus. L'expert se place au pied de l'orient, en tête de la colonne du nord. C'est à côté de lui que viendra s'assoir le dernier apprenti initié, symbolisant l'endroit de la pierre angulaire d'une construction sur laquelle tout l'édifice repose. Le dernier apprenti et l'expert sont intimement liés dans cet emplacement car l'expert qui trace et efface la loge et veille au déroulement du rituel, assure le lien entre le profane et le sacré. Son bijou est la règle entrecroisée avec l'épée.