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Le temple de jerusalem

Le temple de jerusalem
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Le palais du roi Salomon
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Les fidèles
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Le temple
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La construction de la coupole
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Le revêtement doré
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La préparation du mortier
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Les tailleurs de pierres
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Le transport des pierres
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Le ballet des ouvriers
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La roue
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La scène représente la construction du temple de Salomon ; C'est une peinture de Jean Fouquet pour illustrer les Antiquités judaïques de Flavius Joseph. Le peintre, selon l'usage au Moyen Âge,  a replacé cette scène de construction à sa propre époque, se référant à ce qu'il connaissait : le chantier d'une cathédrale. L'espace est occupé aux trois quarts sur la droite par la masse imposante du temple. Dans le quart gauche de la peinture apparaît le palais du roi. Sur le devant de la scène, sans se laisser distraire par le va-et-vient des visiteurs, les ouvriers s'activent à la préparation des matériaux que leurs compagnons réceptionnent en haut de l'édifice grâce à l'instrument de levage, la roue. Le peintre nous offre ici un témoignage contemporain des modes de construction.

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Le temple de jerusalem

Le palais du roi Salomon

Le palais royal, reconnaissable à sa bannière fleurdelisée, fait face au temple. Un groupe d'hommes monte l'escalier pour venir contempler l'édifice depuis les appartements de Salomon. Depuis une loggia, Salomon désigne le temple à un visiteur. Un personnage, à la fenêtre de gauche, semble surveiller les tailleurs de pierres qui s'affairent dans la partie inférieure de la peinture.
 

Les fidèles

Sur la droite, une procession de fidèles, porteurs de cierges et d'offrandes, se dirige vers le portail.

Le temple

Sous le pinceau de Fouquet, le temple de Salomon est devenu un édifice gothique. L'artiste s'est inspiré des façades des cathédrales dont il reprend la structure et le décor. Le premier niveau, englobant les portails et leurs gâbles, constitue la partie achevée de la construction. Comme une cathédrale, il est garni de statues-colonnes dans les ébrasements et au trumeau des portails, ainsi que de personnages sculptés occupant les voussures et les arcatures scandées par les pinacles, les gâbles et les rosaces. En revanche, le plan n'est pas celui d'une église gothique, il s'inspire directement de la Bible (I Rois, VI, 1-22)  en ne retenant que la description du sanctuaire, le Debir, qui était de forme carrée.

La construction de la coupole

Une galerie d'arcatures aveugles est surmontée d'une corniche, décorée en partie d'une bordure de fleurs de lis, au-delà de laquelle les ouvriers commencent à poser les pierres de la coupole. Il s'agit bien d'une coupole comme en témoigne la peinture ouvrant le livre X où l'on voit le temple entièrement achevé, doré, entouré de son parvis, juste avant sa destruction par Nabuchodonosor en 604 avant  J.-C.

Le revêtement doré

Sur un échafaudage, le long de la façade de droite entre les rosaces, on aperçoit les silhouettes de peintres terminant le revêtement doré. Dans la Bible, le livre des Rois précise "Il aménagea un Debir dans le temple, à l'intérieur, pour y placer l'arche de l'alliance de Yahvé. Le Debir avait vingt coudées de long, vingt coudées de large et vingt coudées de haut, et il le revêtit d'or fin ; il fit un autel de cèdre devant le Debir et il le revêtit d'or. Tout le Temple il le revêtit d'or, absolument tout le Temple."

La préparation du mortier

Sur le devant de la scène, les ouvriers s'activent à la préparation des matériaux que leurs compagnons réceptionnent en haut de l'édifice grâce à l'instrument de levage, la roue.

Fouquet représente l'étape où les matériaux sont à pied d'œuvre, ce qui lui permet de donner une vue d'ensemble d'un chantier de cathédrale. À droite, l'un d'entre eux, aidé de deux commis porteurs d'eau, prépare le mortier

Les tailleurs de pierres

Deux tailleurs dégrossissent les blocs avec des masses, deux travaillent à l'aide d'un ciseau, l'un creusant une mortaise, l'autre sculptant un bloc, auprès d'un compagnon parachevant une moulure à l'aide de son pic. Un imagier a posé près de lui marteau, ciseau et gouge pour prendre, à l'aide d'un compas, une mesure sur la statue qu'il ébauche. Un aide soulève péniblement un tambour de colonne prêt à la pose.

Le transport des pierres

Deux portefaix emportent une pierre sur un brancard.

Le ballet des ouvriers

Des ouvriers, hotte sur le dos ou seau sur l'épaule, entrent et sortent du temple par les portails à deux entrées, apportant le matériel nécessaire aux travaux à l'intérieur du temple. L'un d'entre eux a la tête protégée par un capuchon

La roue

Installée au sommet du temple, une roue met en mouvement une poulie, invisible sur la peinture, qui a permis l'élévation du bloc de pierre que plusieurs ouvriers hissent sur le rebord du toit, pendant que l'un d'entre eux commande la manœuvre de relâchement.