introductionmythesAntiquitéHéritageObservatoiresDe nos joursCoronelli
Retour
Suite
Les sciences antiques
Un ciel unique et éternel
Aristote présente le ciel et les éléments qui constituent les corps dans un monde partagé en deux : le monde supra-lunaire, parfait, le monde sublunaire, imparfait.
Le ciel d'Aristote, centré sur la Terre et formé de couches concentriques, est fini, unique et éternel : "Disons maintenant que non seulement il n'y a qu'un Ciel, mais encore qu'il est impossible qu'il y en ait plusieurs ; et qu'en outre, étant incorruptible et ingénérable, il est éternel."
(Traité du ciel, I, 9)
Le système d'Aristote
Petrus Apianus, 1524
Cosmographicus liber, typis 3
BnF, Réserve, Rés. V. 914, f. 6

La Terre, au centre, abrite les deux éléments fondamentaux « lourds », la terre et l'eau. Elle est entourée des sphères de l'air et du feu. Plus loin, le ciel et les étoiles qu'Aristote appelle la quintessence.
Les sphères supportent la Lune, le Soleil et les planètes, et toutes sont contenues à l'intérieur de la sphère des fixes, sur laquelle sont fichées les étoiles et les constellations. Viennent ensuite le ciel cristallin, le Primum Mobile (Premier Moteur), chargé de mettre en mouvement les cieux inférieurs, et enfin l'Empyrée, habitacle de Dieu et de ses élus.
 12/15