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« Trois instantanés du lancement de liquides enflammés dans une tranchée de première ligne sur le front français. »

Le Miroir
« Trois instantanés du lancement de liquides enflammés dans une tranchée de première ligne sur le front français. »
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La mécanisation de la guerre moderne, la mise au point de machines toujours plus rapides et meurtrières bouleverse la vision des combats : ce que l’œil humain ne perçoit pas (rafales des mitrailleuses, déflagrations des grenades et des obus…), la photographie, avec ses avancées techniques, peut désormais l’enregistrer de jour comme de nuit. Les journaux comme Le Miroir, L’Excelsior ou L’Illustration ont compris avant les militaires l’importance de ce médium, et ont demandé aux soldats eux-mêmes de leur fournir des documents photographiques « présentant un intérêt particulier » (Le Miroir). La course à l’image spectaculaire devient une habitude que la censure ne parvient pas à endiguer, malgré la création en avril 1915 du Service Photographique des Armées censé maîtriser la communication sur la Guerre.
Ces instantanés donnent à comprendre d’un seul coup d’œil la violence du souffle provoqué par les liquides enflammés ; la fumée envahit immédiatement l’image ; la répétition des vues dans la mise en page évoque la succession d’images animées et rend compte de la simultanéité continuelle des frappes sur le champ de bataille.

  • Date
    1er juillet 1917
  • Lieu
    Paris
  • Provenance

    BDIC, 2013-54014
    © Bibliothèque de documentation internationale contemporaine

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm215200240g