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Jeunes filles de Harar

« À droite, jeune fille somali. À gauche, deux jeunes filles gallas »
Jeunes filles de Harar
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Les habitants de Harar sont d’origines diverses. Galla, Arabes, Somali, se côtoient dans cette ville commerçante où les femmes tiennent une place importante dans l’approvisionnement des marchés de la ville. Malgré le zèle religieux des hommes, elles sortent le visage découvert, pour le plus grand bonheur du photographe. À la différence des jeunes filles, qui tressent leurs cheveux en une multitude de petites nattes autour de la tête, les femmes mariées les roulent en deux grosses boules enveloppées d’une résille, de chaque côté de la nuque.

Nombreux sont les voyageurs qui ont été fascinés par la beauté des femmes abyssines. Rochet d’Héricourt affirme déjà en 1840 que « a race galla est la plus belle de l’Afrique ». Bidault de Glatigné signe ici une composition magistrale en trois figures, dignes de modèles antiques, qui associent l’élégance sculpturale des drapés, la grâce des gestes et la beauté plastique des visages.

Bibliothèque nationale de France / Société de géographie

  • Date
    19e siècle, vers 1888 ?
  • Lieu
    Harar (Éthiopie)
  • Auteur(es)
    Edouard Joseph Bidault de Glatigné (1850-1925), photographe
  • Description technique
    Épreuve sur papier albuminé, 27,7 x 23,5 cm
  • Provenance

    BnF, Société de géographie, SG WE 139 (85)

  • Lien permanent
    ark:/12148/mm215200282m