L’or de Troie

Schliemann commence par creuser un large fossé en travers de la butte mettant à jour des vestiges étagés sur plusieurs niveaux. Quand, en 1873, il dégage une forte enceinte encadrée par deux portes monumentales dont l’une est précédée d’une exceptionnelle rampe processionnelle, il crie à la Troie d’Homère, conforté par des traces d’incendie. C’est là qu’il découvre le fameux trésor, « l’or de Troie », qu’il attribue d’emblée au roi Priam. Mêlant mythe et l’histoire, Schliemann commet une lourde erreur : la cité exhumée était antérieure d’un millénaire à l’époque présumée de la guerre de Troie.
Vases, plats, coupes, boucles, épingles, perles, parures… pas moins deux cent cinquante objets en or découverts par Schliemann sur le site de Troie. Selon lui, il s’agit du « trésor de Priam » et des « bijoux d’Hélène » ! En réalité, ces pièces datent du IIIe millénaire avant notre ère.
© Moscou, Musée des Beaux-Arts - Pouchkine
-
Date
1996
-
Auteur(es)
Gallimard / Electra
-
Provenance
Moscou, Musée des Beaux-Arts - Pouchkine
-
Lien permanent
ark:/12148/mm108200164n