Les quatre-vingt dix sept poèmes de L'Année terrible s'égrènent au fil des douze mois de cette "année épouvantable". Les sept premiers mois rappellent la guerre franco-allemande et le Siège de Paris, les cinq suivants la Commune et ses suites. C'est à Vianden, le 25 juin 1871, qu'ému par la nouvelle de l'incendie de la bibliothèque du Conseil d'Etat, il écrit ces vers dans le poème A qui la faute : "Le livre est ta richesse à toi ! C'est le savoir,/Le droit, la vérité, le devoir,/Le progrès, la raison dissipant tout délire,/Et tu détruis cela, toi/ Je ne sais pas lire."