"Gros temps, la Durande"
Les Travailleurs de la mer
Victor Hugo (1802-1885), dessinateur.
Plume, pinceau, encre brune et lavis, rehauts de gouache blanche (192 x 251 mn)
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, NAF 247451, fol. 85
© Bibliothèque nationale de France
Ce lavis précède le chapitre "Le bateau-diable" qui décrit longuement la Durande. La multitude de détails fournis ne permettent pas de faire coïncider texte et image : ainsi la Durande est-elle représentée ici avec deux cheminées, alors qu'elle n'en a qu'une dans la description qu'offre le récit : "La "galiote à Lethierry" n'était pas mâtée selon le point vélique et ce n'était pas là son défaut, car c'est une des lois de la construction navale ; d'ailleurs, le navire ayant pour propulseur le feu, la voilure était l'accessoire. Ajoutons qu'un navire à roues est presque insensible à la voilure qu'on lui met. La galiote était trop courte, trop ronde, trop ramassée ; elle avait trop de joue et pas assez de hanche ; la hardiesse n'avait pas été jusqu'à la faire légère ; la galiote avait quelques-uns des inconvénients et quelques-unes des qualités de la panse. Elle tanguait peu, mais roulait beaucoup. Les tambours étaient trop hauts. [...] Dans les gros temps, elle tirait trop d'eau, tantôt par l'avant, tantôt par l'arrière, ce qui indiquait un vice dans le centre de gravité [...]. Elle faisait, en roulant sur la vague, un bruit de semelle neuve." (T. M., I, III, V)
 
 

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