"La Durande portée par la lame"
Les Travailleurs de la mer
Victor Hugo (1802-1885), dessinateur.
Plume, pinceau, encre brune et lavis, rehauts de gouache blanche (178 x 173 mn)
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, NAF 247451, fol. 218
© Bibliothèque nationale de France
Ce lavis représente un bateau désemparé, à la dérive, poussé par les vagues qui déferlent et par le vent. Ce ne peut donc pas être la panse de Gilliatt, en route vers la Durande échouée, puisque les voiles de ce navire sont affalées. Il y a lieu de rapprocher cette composition d'un passage appartenant au livre précédent plutôt qu'à celui qui suit : "[...] il était survenu un de ces paquets de mer qui sont comme les derniers coups de colère des tempêtes. Ce flot avait furieusement soulevé la Durande, l'avait arrachée du brisant, et avec la vitesse et la rectitude d'une flèche lancée, l'avait jetée entre les deux roches Douvres [...] La Durande, portée par la lame à une certaine hauteur, s'était engagée dans l'entre-deux des roches jusqu'au maître-couple." (T. M., I, VII, I)
 
 

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