"La Durande après le naufrage"
Les Travailleurs de la mer
Victor Hugo (1802-1885), dessinateur.
Plume, pinceau, encre brune et lavis, réserves (192 x 255 mn)
Bibliothèque nationale de France, Manuscrits, NAF 247452, fol. 222
© Bibliothèque nationale de France
Placé à la suite du titre de la deuxième partie, "L'écueil", ce dessin diffère notablement de l'image qu'a Gilliatt de la Durande lorsqu'il arrive sur les lieux du naufrage et concerne davantage le chapitre deuxième que celui qu'il précède : "On rêvait sur le pont désemparé quelque chose comme le trépignement furieux des esprits de la mer [...] partout la déchirure, la dislocation, et la rupture, et ce je ne sais quoi d'inconsistant et de liquide qui caractérise tous les pêle-mêle, depuis les mêlées d'hommes qu'on nomme batailles jusqu'aux mêlées d'éléments qu'on nomme chaos." (T. M., II, I, II)
Comme l'indique la note de Hugo sur la feuille rapportée, ce dessin est antérieur à la rédaction. On lit, en effet, au chapitre III : "Les mâts cassés étaient tombés, la cheminée n'était pas même ployée [...] Les revêtements en planches des tambours étaient disjoints à peu près comme les lames d'une persienne." (T. M., II, I, III)
 
 

> partager
 
 
 

 
> copier l'aperçu
 
 
> commander