"Les djinns"
1828

Dans la croyance musulmane, les djinns sont des êtres de feu, doués d'intelligence, imperceptibles à nos sens. Pour rendre leur invisible mouvement, Victor Hugo travaille les mots, mais aussi le rythme : les vers s'amplifient d'une syllabe jusqu'à la 8e strophe pour décroître jusqu'à la 15e. Dans la marge de ce feuillet préparé pour l'impression, l'inscription des quadrats restitue l'image rythmique du poème.

Les Orientales
BNF, Manuscrits, NAF 13359, fol. 54