Le
choix des sujets
Lorsque Hugo installe son atelier, en 1850, dans l'appartement de J. Drouet, il a déjà une longue expérience du dessin, qu'il pratique avec la plus grande liberté, tant par les techniques employées que par le choix des sujets. "Je ne suis pas bégueule devant l'art et devant la nature. J'accepte. Donnez-moi le Parthénon, l'Alhambra, le Munster, la Grande Pyramide, la Tour de porcelaine ; donnez-moi Sainte-Sophie, Heildeberg, le Kremlin, L'Escurial ; donnez-moi les cathédrales, les mosquées, les pagodes ; donnez-moi Phidias et Michel-Ange, Eschyle et Dante, Shakespeare et Lucrèce, Job et Molière; donnez-moi la forêt, le lac, la grande plaine rousse, le pré vert, des tas de papillons, des volées d'aigles, le Sahara avec son lion, Paris avec son peuple ; donnez-moi la montagne, la mer, l'homme, la femme, le vieillard, l'enfant, le ciel bleu, la nuit noire, la petitesse du colibri, l'énormité des constellations ; c'est bien ; j'aime tout ; je n'ai pas de préférence dans l'idéal et dans l'infini ; je ne fais pas le délicat ; je ne fais pas le difficile ; je ne fais pas la petite bouche ; je suis le Gargantua du beau." (V. Hugo, Post Scriptum de ma vie.)
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Le statut de l'artiste |
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La
diversité des techniques Différents témoignages attestent de la grande diversité des techniques utilisées par Victor Hugo.
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