La Maison academique. Contenant un recueil general de tous jeux divertissans pour se réjouir agreablement dans les bonnes compagnies
Paris, Robert de Nain et Marin Leché, 1654. In-12, pl.
BnF, Littérature et Art, V. 43592
L'épître dédicatoire à Monsieur signée "le sieur D. L. M." désigne le sieur de La Martinière. Sans doute inspiré par La Maison de Jeux, un recueil de jeux de conversation publié en 1642 par Charles Sorel, La Maison academique est le tout premier livre imprimé rassemblant des jeux variés. On y trouve le piquet, le hoc, le trictrac, le billard, la paume, le jeu de l'oie, la chouette, le renard et les poules, la chance des amoureux, les quatre fins de l'homme, les quatre parties du monde, ainsi que "les jeux academiques, qui se jouent en Italie", d'après la traduction française des jeux d'Innocenzo Ringhieri. La deuxième édition, parue en 1659 chez Étienne Loyson, se trouve augmentée de près de douze jeux de cartes contemporains, alors que les "jeux academiques" italiens sont abandonnés. Dans l'édition de 1665, également publiée chez Loyson, le titre devient La Maison des jeux academiques.