Blocs de grès serrés au milieu des sables. Cuvelier. 1863.

Las d'inscrire pour décrire, de représenter pour émouvoir, Cuvelier déserte les cimes crénelées, les pentes bosselées, les courants pierreux, évocateurs d'écroulements titanesques, de cascades diluviennes, de secousses telluriques. Il s'abandonne à la vision d'une nature immobile et silencieuse, penchant assez rare chez ses semblables, et qui conduit à la dépouiller de ses parures multiples pour n'en représenter que les structures élémentaires et immuables. L'inexistence du ciel, le surréalisme des pas empreints dans le sable, achèvent d'intellectualiser cette image.