Couvert de chênes et de hêtres. Langerock. Vers 1872.

Image que l'insuffisance même du procédé rend encore plus saisissante car le mariage du bougé des rameaux avec les reflets du soleil sur les feuilles embrase les branches : une telle iconographie rivalise de force et de justesse avec les évocations littéraires d'auteurs fascinés par la splendeur des ramures feuillues sous la clarté qui tombe d'en haut. Rappelons-nous l'une des promenades de Coriolis : "Des deux côtés du chemin, il y avait des dessous de bois, des fonds de ce vert doux et tendre qu'a l'ombre des forêts dans la transparence pénétrante du midi, et que déchire çà et là un zigzag de soleil, un rayon courant, frémissant jusqu'au bout d'une branche, voletant sur les feuilles, en ayant l'air d'y allumer une rampe de feux d'émeraude." (Goncourt).