Chênaie en hiver. Famin. Vers 1874.

"Les arbres, comme s'ils étaient encore tourmentés par un vent de fin du monde, se courbent avec des mouvements qui les font ressembler à des êtres en péril et faisant des signaux de détresse ; les uns agitent leurs rameaux avec des torsions et des contorsions épileptiques ; les autres, comme des athlètes qui se provoquent à la lutte, avancent l'un contre l'autre une branche dont l'extrémité noueuse ressemble à un poing fermé." (Murger). Les exemples d'œuvres inspirées par l'âpre plasticité de ces formes échevelées zébrant un ciel morne ne manquaient ni dans la peinture (Friedrich dès avant 1810) ni dans la photographie (étonnante série de chênes réalisée par Shaw dans le nord du pays de Galles en 1852).