Les Nadar, une légende photographique

La photographie est une découverte merveilleuse,
une science qui occupe les intelligences les plus élevées

Les Nadar, une légende photographique

Les Nadar

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Les Nadar, une légende photographique

Les Nadar : une tribu qui vit la photographie dès l’aube de sa modernité jusqu’au début du XXe siècle. Le génial et flamboyant Félix entouré de son frère Adrien, artiste bohème et photographe inspiré, et son fils Paul, moderne chef d’entreprise et propagateur de Kodak en France..

  • Adrien Tournachon, jeune frère de Félix Nadar, est un paisible artiste, le type même du bohème. Mettant ses talents, sa sensibilité au service de la photographie, il fait briller cette discipline avec éclat au début des années 1850.

  • « Un jour on vous a présenté à lui, il vous a immédiatement embrassé ; le lendemain il vous tutoyait, le troisième jour il faisait votre portrait, celui de votre femme, ceux de vos enfants, gratis, pour le plaisir de vous être agréable, et voilà comment vous avez de magnifiques photographies, voilà comment tout homme connu à Paris, depuis Victor Hugo qui l’est un peu, jusqu’à Fattet qui l’est beaucoup, possède son portrait photographié par Nadar »

    Philipon, Directeur du Journal amusant

  • Paul Nadar va se distinguer de son oncle et de son père car c’est le seul des trois qui va consacrer sa carrière à la photographie. Paul hérite du nom Nadar et cherche à s’en émanciper. Quand il prend la direction de l’atelier, il ambitionne de le transformer en une entreprise moderne. Le fils peine à légitimer sa position et marquer la direction de cette nouvelle étape de l’histoire de l’entreprise familiale de son propre nom.

Si Dieu avait mis sur la terre un peuple de Nadar, le ciel serait déjà escaladé. Nadar, nom bruyant pour les yeux comme pour les oreilles ! Il est partout, il résonne partout !
Arsène Houssaye, Directeur du journal L’Artiste
Découvrir le portrait des trois Nadar
La photographie est une affaire de famille. « Nadar », en même temps qu’un pseudonyme partagé, est devenu une griffe internationalement connue. Le nom de Nadar éveille tout un imaginaire fait de caricatures, de photographies et d’aérostats.
les ateliers Nadar

Deux lieux emblématiques, là où la lumière se fait reine

Découvrir les ateliers des Nadar

L’art du portrait

De l’atelier du peintre à celui du photographe, de la plaque de cuivre du graveur à la plaque photographique, tout se joue entre ombre et lumière. Les Nadar se démarquent par une acuité photographique exceptionnelle, la recherche de la « ressemblance intime », ou, comme on le dira plus tard, de l’« image juste ». Ces portraits ont contribué à révéler l’authentique dimension artistique de la photographie.

En savoir plus sur les portraits des Nadar

Portrait de Bakounine par Félix Nadar, dans une des postures favorites du photographe

« Il y avait toujours table ouverte chez Nadar. Alexandre Dumas père y coudoyait Jacques Offenbach, Victorien Sardou y voisinait avec Gustave Doré, et les sociétaires de la Comédie française avec Henri Rochefort. »

La bohème et les petits journaux

La bohème est le nom d’une jeunesse artistique désargentée qui cherche sa place dans une société cloisonnée. Elle va s’emparer des opportunités offertes par un siècle en mouvement. Félix et Adrien font leurs débuts alors que s’ouvre la « civilisation du journal ». La multiplication des titres, de l’illustration et du dessin de presse leur livre un large champ dont ils sauront profiter. La caricature, art du regard, a été pour eux, comme pour d’autres, une introduction à la pratique de la photographie.

Voir la galerie de portraits
249 caricatures
Le Panthéon Nadar
En 1854, Nadar publie une lithographie monumentale
Découvrir le Panthéon Nadar

“La lumière naturelle est indispensable pour les prises de vue avant l’avènement de l’éclairage artificiel et des procédés plus sensibles. Les premiers studios Nadar comprennent des espaces extérieurs : un toit terrasse pour Adrien et un rez-de-chaussée avec jardin et un local avec verrière pour Félix. Aux étages supérieurs, d’immenses verrières permettent de bénéficier de la plus grande quantité de lumière.”

Témoins des transformations du XIXe siècle

Siècle de la publicité, de la presse et de la finance, le XIXe siècle a surtout la passion du spectacle de lui-même. Il aime à se voir sur les boulevards, dans les expositions universelles, les revues militaires ou les carnavals. Les Nadar ont contribué à l’inventaire de cette comédie humaine où la gloriole voisine avec la gloire, et les bustes de « marbre » avec les « plâtres ». De la caricature qui démonte cette pantomime par le rire à la photographie qui souvent l’officialise, les Nadar se sont toujours évertués à atteindre la vérité des visages sous la mascarade sociale.

Découvrir les usages de la photographie

L’innovation au coeur de leurs travaux

Entreprendre est un maître mot au XIXe siècle. De la conquête du pouvoir à celle de la fortune, de la maîtrise de la nature par la science à celle du meilleur des mondes par la révolution ou l’utopie, les Nadar s’inscrivent pleinement dans leur temps. Alors que certains se font chercheurs d’or, les Nadar se font pionniers de la photographie, des chercheurs de lumière qui en ont exploré tous les possibles. Félix lutta aussi contre la pesanteur, celle, certes, de Newton, avec les « plus lourds que l’air » et son ballon Le Géant, mais celle aussi des pouvoirs avec une constante passion pour la liberté de penser et une générosité sans faille pour les « écrasés de la vie ».

découvrir le paris souterrain

“Éclairage artificiel, photographie aérostatique ou au lever des plans topographiques et aux opérations stratégiques militaires, etc. : les Nadar sont à l’origine de nombreux dépôts de brevets, parfois sans succès.”

Félix Nadar fait figure de pionnier dans l’histoire de l’aviation avec sa « Société d’encouragement pour la locomotion aérienne au moyen d’appareils plus lourds que l’air », fondée en 1863. Si l’entreprise de son ballon, Le Géant de 45 mètres de haut, est un échec commercial, il associe rapidement la photographie à la navigation aérienne.

Connaître Les Nadar : le jeu

Qui est-ce ?

Joséphine Baker

Victor Hugo

Sarah Bernhardt

George Sand

Honoré de Balzac

Gustave Doré

Félix Nadar

Un acrobate

Gérard de Nerval

Les frères Nadar

Maryse Bastié

Alexandre Dumas

Thérèse Maillet

Ernestine Nadar

Charles Baudelaire

Théophile Gautier

Paul Nadar

Un cavalier arabe

Honoré Daumier

Les frères Goncourt

Joséphine Baker ou Maryse Bastié

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Victor Hugo ou Alexandre Dumas

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Sarah Bernhardt ou Thérèse Maillet

Glisser la photo à gauche ou à droite pour répondre

George Sand ou Ernestine Nadar

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Honoré de Balzac ou Charles Baudelaire

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Gustave Doré ou Théophile Gautier

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Félix Nadar ou Paul Nadar

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Un acrobate ou un cavalier arabe

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Gérard de Nerval ou Honoré Daumier

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Les frères Nadar ou les frères Goncourt

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Bravo !

C’est bien Joséphine Baker, photographiée par Paul Nadar vers 1930

Dommage !

C’était Joséphine Baker, photographiée par Paul Nadar vers 1930

Bravo !

C’est bien Alexandre Dumas, photographié par Félix Nadar vers 1855

Dommage !

C’était Alexandre Dumas, photographié par Félix Nadar vers 1855

Bravo !

C’est bien Sarah Bernhardt, drapée en blanc, photographiée par Félix Nadar vers 1864

Dommage !

C’était Sarah Bernhardt, drapée en blanc, photographiée par Félix Nadar vers 1864

Bravo !

C’est bien George Sand, photographiée par Félix Nadar vers 1864

Dommage !

C’était George Sand, photographiée par Félix Nadar vers 1864

Bravo !

C’est bien Charles Baudelaire, photographié par Félix Nadar vers 1862

Dommage !

C’était Charles Baudelaire, photographié par Félix Nadar vers 1862

Bravo !

C’est bien Gustave Doré, photographiée par Adrien Tournachon, vers 1854-1855

Dommage !

C’était Gustave Doré, photographiée par Adrien Tournachon, vers 1854-1855

Bravo !

C’est bien un autoportrait de Félix Nadar, vers 1853

Dommage !

C’était un autoportrait de Félix Nadar, vers 1853

Bravo !

C’est bien un cavalier arabe, photographié par Adrien Tournachon, vers 1856

Dommage !

C’était un cavalier arabe, photographié par Adrien Tournachon, vers 1856

Bravo !

C’est bien Gérard de Nerval, photographié par Adrien Tournachon, vers 1855

Dommage !

C’était Gérard de Nerval, photographié par Adrien Tournachon, vers 1855

Bravo !

C’est bien les frères Goncourt, photographiés par Adrien Tournachon, vers 1854-1855

Dommage !

C’était les frères Goncourt, photographiés par Adrien Tournachon, vers 1854-1855

Félicitations !

Vous avez acquis une certaine connaissance du travail des frères Nadar et nous vous en félicitons !

Peut mieux faire…

Il y a encore un petit peu de travail mais nous sommes persuadés que vous n’êtes pas loin du but !

Pour aller plus loin...
Un pas de plus dans le monde des Nadar,
plongez dans un siècle de photographie...